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CENI : Denis Kadima a manqué une occasion de se taire

” Qui se sent morveux se mouche ” ou encore ” le silence est d’or…”, renseignent deux adages populaires. Ceci s’explique en rapport avec le tiraillement observé entre les huit confessions religieuses autour de la candidature de Denis Kadima à la présidence de la CENI (Commission électorale nationale indépendante).

Pour plusieurs analystes politiques spécialistes des questions électorales qui ont contacté notre rédaction sous le couvert de l’anonymat, le candidat Denis Kadima devait se taire, mieux garder son silence, en lieu et place de vouloir se justifier et prendre la part de six confessions religieuses qui sont en train de défendre sa candidature.

Cela dénoterait d’une certaine allégeance avec lesdites confessions religieuses.

En effet, le candidat controversé de l’église Kimbaguiste, Denis Kadima, a répondu mercredi 6 octobre dernier, à ses détracteurs à travers une mise au point de sa « cellule de communication » déjà opérationnelle, pour fustiger l’attitude de la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo) et de l’ECC (Église du Christ au Congo), vis-à-vis de sa candidature à la tête de la centrale électorale.

Denis Kadima fait savoir dans un communiqué, qu’il n’est concerné, ni de près, ni de loin dans ce que la CENCO et l’ECC l’accuseraient. Il rappelle à ce sujet, que « plusieurs articles et émissions de presse diffusés mardi 5 octobre 2021, ont relayé des propos de l’abbé Donatien Nshole, selon lesquels des chefs de confessions religieuses auraient subi corruption, menaces et intimidations au profit de Denis Kadima, candidat à la présidence de la CENI. Le Secrétaire général et porte-parole de la CENCO ayant nommément cité le candidat, il sied de rétablir les faits », renseigne sa cellule de communication.

Sur les accusations de tentatives de corruption, le communiqué de la cellule de communication de Denis Kadima affirme que, ces allégations de corruption ont été démenties par le chef religieux concerné, qui a précisé que ses propos étaient sans rapport avec le candidat Kadima et sortis de leur contexte, car relatifs plutôt à des dissensions au sein de sa propre confession religieuse. Il avait indiqué que ces allégations ne devraient donc pas être portées dans le procès-verbal de la réunion de la Plateforme.

Mais la question que d’aucuns se posent est de savoir, pourquoi venir parler de tentatives de corruption au sein de sa confession religieuse dans une réunion qui ne la concerne pas et dont la matière à traiter n’a rien à voir avec le sujet abordé, s’interroge cette cellule de communication ?, qui  exige à la CENCO, de produire des preuves circonstanciées et les noms des corrupteurs et corrompus, pour faire éclater la vérité.

Le silence est d’or…

A vrai dire, aucune confession religieuse parmi les huit, n’a mis en doute l’expertise de Denis Kadima, comme des sept autres candidats. Mais selon des analystes de la politique congolaise, le candidat Denis Kadima aurait continuer d’observer la scène politique, en lieu et place de faire de commentaires, allant jusqu’à obtenir des preuves de corruption qui présentaient sur les six confessions religieuses à qui revient cette charge.

En outre, du moment où un candidat fait objet d’aussi graves soupçons et que les réactions d’une certaine tendance politique corroborent ces soupçons, pourquoi continuer à s’accrocher à ce poste qui demande au président de la CENI, de demeurer au service à rendre à la nation. Pour cela, si l’on veut vraiment rendre service et qu’une frange partie de la société vous soupçonne déjà, étant donné le caractère sérieux du travail pour lequel on veut être désigné, pourquoi s’y accrocher s’il n’y a pas un intérêt particulier ?

Vers un glissement ?

Comme à l’époque de Joseph Kabila, ces analystes estiment que, le manque de consensus entre les confessions religieuses, ferait l’affaire de l’UDPS qui est au pouvoir, pour la simple raison qu’il préparerait un glissement par rapport aux échéances électorales de 2023. ” Il est tout de même impensable pour un pays de plus de 80 millions d’habitants, que le processus électoral soit bloqué près d’une année après, à cause d’un seul individu. Ce qu’il y a anguille sous roche “, dénoncent ces analystes, qui poursuivent que Denis Kadima n’est pas irremplaçable. Dans l’entre temps, la RDC qui ne jure que par une nouvelle méthode de gouvernance dépourvue de la corruption, de la concussion, du chantage… et surtout des différentes antivaleurs, doit  poursuivre sa marche normale vers le développement.

Qui dit mieux ?

José Wak congo-press

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