Les nouveaux membres du nouveau bureau de la Commission électorale nationale indépendante CENI ont prêté serment le mardi 26 octobre 2021 devant la Cour constitutionnelle à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.
Cette prestation de serment intervient quatre jours après la signature de l’ordonnance portant leur investiture par le président Felix Tshisekedi.
Seuls 12 membres sur 15 qui constituent ce nouveau bureau sont investis.
Trois postes réservés à l’opposition sont restés vacants (2e vice-présidence, Questure et un membre de la plénière).
Mais le profil de Kadima était jugé problématique par les catholiques et les protestants, qui l’ont accusé d’être trop proche du président Félix Tshisekedi. Leur argument est soutenu par les députés de l’opposition qui, au parlement, n’ont pas soutenu la nomination de Kadima .
Au cours d’une interview accordée le même mardi à Jeune Afrique, l’archevêque de Kinshasa accuse le parti au pouvoir de faire une « fixation » contre l’Église et d’avoir tourné le dos aux valeurs qu’il défendait lorsqu’il était dans l’opposition.
Fridolin Ambongo se dit « très déçu » et dénonce « les menaces, insultes et intimidations » dont se sont rendus coupables, selon lui, des membres de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
Regrettant que le successeur de Joseph Kabila n’ait « pas entendu » les inquiétudes formulées par la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) et par l’Église du Christ au Congo (ECC), il affirme ne plus « se sentir en sécurité » dans la capitale congolaise.
Abed Masiri
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