Les récents appels à l’annulation des élections du 20 décembre émanent désormais de la LUCHA, rejoignant ainsi les voix discordantes des camps Fayulu et Katumbi. Dans un communiqué publié aujourd’hui, la LUCHA déclare ne pas remettre en question la légitimité du scrutin en soi, mais souligne plutôt des « irrégularités graves » susceptibles de compromettre l’intégrité des résultats.
Des Préoccupations Sérieuses
La LUCHA a clairement identifié des points préoccupants qui, selon elle, jettent une ombre sur la transparence du processus électoral. Parmi ces inquiétudes figurent la découverte de machines à voter et de bulletins de vote vierges dans des domiciles privés, ainsi que l’omission de certains électeurs sur les listes électorales. Ces allégations sont accompagnées de critiques sévères concernant le fonctionnement de bureaux de vote à domicile et dans des lieux inappropriés tels que des camps militaires, violant ainsi la loi électorale.
Bien que la LUCHA n’aille pas jusqu’à remettre en question la validité du processus dans son ensemble, elle estime que ces irrégularités doivent être traitées avec la plus grande sérieux. Ces constats soulèvent des doutes quant à la transparence et à l’équité du processus électoral.
Demande de Démission et de Poursuites Judiciaires
De manière sans équivoque, la LUCHA a appelé à la démission de Denis Kadima, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Selon la LUCHA, Kadima aurait entravé le processus électoral, ce qui, si prouvé, constituerait une violation grave de la confiance du peuple.
En plus de la demande de démission, la LUCHA réclame des poursuites judiciaires contre Denis Kadima. Ces mesures, selon l’organisation, sont nécessaires pour assurer la responsabilité et l’intégrité du processus électoral.
Des Questions en Suspens
Alors que les résultats électoraux continuent d’être débattus, la LUCHA soulève des questions légitimes sur la validité du processus. La crédibilité des élections est mise à l’épreuve, et la population attend des réponses claires.
Manassé Kitemoko Kosi