La Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo s’apprête à examiner la requête contestant la réélection de Félix Tshisekedi à la présidence, déposée par le président Théodore Ngoy. La date butoir pour cette délibération est fixée au 8 janvier 2024.
Présent au centre BOSOLO lors de la publication des résultats provisoires par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) le 20 décembre 2023, Théodore Ngoy remet en question le processus électoral. Il affirme que la CENI n’a pas procédé à une compilation minutieuse des résultats bureau de vote par bureau.
Dans cette perspective, Théodore Ngoy et d’autres candidats à la présidence réclament l’annulation des élections, appelant à la mise en place d’un cadre de concertation entre toutes les parties prenantes en vue d’organiser de nouvelles élections.
Il est important de noter que Théodore Ngoy fait partie d’un groupe de sept candidats présidentiels qui, de concert, pressent la Cour constitutionnelle et le président Félix Tshisekedi d’annuler les élections en raison des fraudes massives présumées ayant entaché le processus.
Selon ce groupe, les irrégularités observées lors du scrutin du 20 décembre pourraient compromettre la crédibilité de l’ensemble du processus électoral. Une demande qui soulève des interrogations quant à la légitimité des résultats annoncés.
Réagissant à ces allégations, le gouvernement congolais, par l’intermédiaire de son porte-parole Patrick Muyaya, affirme que les élections du 20 décembre sont les « meilleures élections de l’histoire de la République démocratique du Congo ». Bien que reconnaissant des problèmes d’ordre organisationnel, le ministre de la Communication et des Médias souligne que ces difficultés ne remettent pas en cause la validité des résultats provisoires proclamés par la CENI.
La Cour constitutionnelle dispose désormais de sept jours, conformément à l’article 74 de la loi électorale, pour examiner en profondeur la requête contestataire des résultats.
MIT MAS