Une enquête minutieuse menée par nos journalistes révèle des aspects troublants au sein de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Selon des informations confidentielles obtenues par Actu7.cd, Denis Kadima serait impliqué dans un scandale aux proportions significatives.
Il apparaît que tous les candidats élus ont des liens familiaux avec des membres du Bureau et de la plénière de la CENI. Ces connexions familiales remettent en question l’intégrité du processus électoral, mettant en lumière un favoritisme flagrant. Le critère du seuil de représentativité semble avoir été appliqué de manière sélective, avantagent un groupe restreint au détriment de la diversité attendue. Un exemple marquant est celui de Ron Bimwala, fils de Roger Bimwala, membre de la plénière, ainsi que Aje Matembo et son fils, tous placés stratégiquement par Denis Kadima, ancien vice-ministre des affaires étrangères, désormais fait questeur de la CENI.
Il est à noter que le fils Matembo est également proposé comme membre du prochain bureau d’âge de l’Assemblée nationale à constituer prochainement, ajoutant une couche de complexité à cette affaire. Ces révélations soulèvent des préoccupations majeures quant à l’équité et à la transparence du processus électoral au Congo.
Le scandale en question ne fait qu’accentuer la médiocrité grandissante du pays. Ces nominations discutables laissent un goût amer pour ceux qui ont aspiré à des élections justes et intègres. Denis Kadima, qui s’est présenté comme le garant d’élections crédibles, entre désormais dans l’histoire par une porte dérobée. Malgré ses assurances, il semble que sa neutralité ait été compromise par des connexions familiales douteuses.
Il convient de noter que la candidature de Denis Kadima Kazadi, affilié à la religion kimbanguiste, a été source de controverses parmi les principales confessions religieuses du pays, notamment les catholiques et les protestants, en raison de doutes sur sa moralité. Aujourd’hui, ceux qui remettent en question la légitimité des nominations de députés ont l’occasion de présenter des preuves devant la cour constitutionnelle pour démystifier les prétentions de cet homme, désormais perçu comme un loup déguisé en agneau.
Le temps a finalement donné raison à l’Église du Christ au Congo (ECC) et à la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO). La responsabilité revient désormais aux juges de la haute cour, appelés à rétablir la vérité et à restaurer l’image ternie du pays par les agissements de la CENI.
La Rédaction