AccueilA la UneNouvelle attaque meurtrière...

Nouvelle attaque meurtrière des ADF à Masau : les habitants fuient en masse

Une nouvelle attaque sanglante a frappé le village de Masau, dans le secteur de Beni-Mbau, mardi 4 juin. Les rebelles des ADF, profitant d’un moment de vulnérabilité dû à la relève des militaires FARDC, ont tué seize civils, selon les informations rapportées par la société civile locale.

« La situation à Masau est désespérante, » a affirmé un membre de la société civile. Les habitants, pris de panique, ont déserté le village pour se réfugier dans les localités voisines de Mangina et Cantine, considérées comme plus sûres.

L’attaque ne s’est pas limitée aux pertes humaines. Quatre maisons ont été incendiées par les assaillants, laissant des familles sans abri et aggravant la crise humanitaire dans la région. Plusieurs personnes sont toujours portées disparues, plongeant les familles dans l’incertitude et l’angoisse.

La société civile du secteur de Beni-Mbau appelle à une intensification des opérations militaires conjointes FARDC-UPDF pour neutraliser les ADF et sécuriser la région. Malgré nos tentatives, aucune réaction n’a été obtenue de la part des responsables des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

Cette attaque s’inscrit dans une série de violences répétées perpétrées par les ADF dans le Nord-Kivu, mettant en lumière l’insécurité chronique qui règne dans cette partie du pays. Les populations locales sont prises au piège entre les affrontements et les déplacements forcés, dans une spirale de violence sans fin.

« Nous vivons dans la peur constante, » confie un habitant ayant fui vers Mangina. « Il est impératif que les autorités prennent des mesures pour nous protéger. »

La situation à Masau illustre la complexité et la gravité des défis sécuritaires dans la région, nécessitant une réponse urgente et coordonnée pour prévenir de nouvelles tragédies.

L’ÉDITORIAL

Soyez averti chaque fois que nous publions quelque chose de nouveau !

continuer la lecture

Un cas confirmé de la variole du singe et 85 cas suspects recensés au Kongo-Central

Le Kongo-Central est désormais confronté à une menace sanitaire sérieuse. Un premier cas confirmé de la variole du singe, également connue sous le nom de Mpox, a été officiellement annoncé par les autorités sanitaires provinciales, accompagné de 85 cas suspects identifiés dans 16 des 31 zones de santé que compte la province.

L’équipe médicale du camp Kokolo prête à opérer des soldats blessés à Beni

Une équipe médicale spécialisée de l’hôpital militaire du camp Kokolo, basée à Kinshasa, se prépare à effectuer une série d’opérations chirurgicales sur des soldats blessés au front. Ces soldats, actuellement internés à l’hôpital militaire de Beni, dans la province du Nord-Kivu, ont été blessés lors des combats contre les groupes armés ADF et M23.

Coopération sécuritaire : la RDC privilégie un partenariat bilatéral avec la Chine face à l’inaction de l’EAC

La République Démocratique du Congo a récemment pris une décision stratégique en matière de coopération internationale, en refusant de signer le Mémorandum d'Entente sur la coopération policière avec les pays de l'Afrique de l'Est et la Chine. Cette annonce, faite lors d'une rencontre à Beijing, témoigne de la frustration de Kinshasa face à l’inaction de l’organisation sous-régionale EAC (Communauté d'Afrique de l'Est) concernant l'agression rwandaise.