Au cours d’un briefing organisé samedi par le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, l’inspecteur général des finances Jules Alingete a parlé de la volonté politique du Président Félix Tshisekedi d’en finir avec la corruption, les malversations financières, en bref la mauvaise gestion des finances publiques, contrairement à l’ancien régime.
“Je peux vous dire ici qu’avant notre avènement à l’IGF, nous avions nous mêmes été, lors de sa création en 1989, rare était l’opportunité de mes prédécesseurs d’aller faire des rapports ou de discuter du travail de l’IGF à l’autorité suprême à qui dépendait directement notre institution”, a-t-il dit.
Et d’ajouter
“Avant, le travail de l’IGF se faisait, les rapports étaient établis, mais ces rapports se terminaient dans le tiroir des autorités et on a eu des sérieux problèmes. Comme je vous dis, à mon avis, il n’y a pas eu de volonté politique afin que le contrôle des finances publiques s’exerce en toute plénitudes sous le régime précédent”.
À en croire, le gendarme financier de l’Etat, les portes de la présidence de la République lui sont toujours ouvertes quand il s’agit de discuter autour du travail abattu par son institution et ses différentes missions, et c’est grâce à cette opportunité que l’IGF renaît de ses cendres.
” Aujourd’hui les portes de l’autorité nous sont ouvertes, lorsqu’il y a à discuter sur le travail de l’IGF, donc c’est cette volonté là, qui a fait que l’IGF retrouve ses ailes pour faire le contrôle des finances publiques avec beaucoup d’efficacités”, a-t-il fait savoir.
Cependant, il insiste sur le contrôle des finances publiques comme pilier de la bonne gouvernance. Sur ce il a annoncé, les nouvelles tactiques que son institution a mise en place pour pouvoir accompagner le Gouvernement dans ce sens.
“L’IGF, aujourd’hui, s’active pour accompagner le gouvernement de la République, et son excellence monsieur le Président de la République Félix Tshisekedi dans l’implémentation de la bonne gouvernance. La bonne gouvernance a donc comme pilier, le contrôle. On ne peut pas parler de la bonne gouvernance, lorsqu’on paralyse le contrôle. Cependant, j’aimerais aussi porter à votre connaissance que l’IGF a changé ses méthodes de travail. Nous avions changé les méthodes de travail après analyse de l’expérience du passé. Nous nous sommes inspirés de la convention des Nations-Unies pour la lutte contre la corruption. Actuellement, nous accompagnons les différentes institutions de l’Etat en leur proposant des directives à suivre pour qu’elles ne tombent pas dans l’erreur, et comme ça nous évitons, en amont, le détournement et toutes formes des mauvaises pratiques qui conduisent à des arrestations et des procès”, a-t-il expliqué.
Rappelons que ce briefing organisé par le ministre de la Communication et des Médias, son excellence Patrick Muyaya Katembwe, matérialise sa stratégie sur la redevabilité des acteurs publiques à l’égard de la population, ce qui constitue une innovation au sein de son ministère.
Hénoc Mpongo congo-press