Le Parquet de grande instance de Kinshasa Gombe a pris une décision majeure le mardi 3 octobre en transmettant le dossier du journaliste émérite Stanis Bujakera à des fins de fixation pour un procès public qui sera convoqué ultérieurement par le tribunal compétent.
L’incarcération prolongée de Stanis Bujakera, un professionnel reconnu qui officie à Actualites.cd et collabore avec Jeune Afrique, a été au cœur des débats lors d’une conférence de presse prestigieuse qui s’est déroulée ce même mardi à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga. Les intervenants de cette rencontre d’importance étaient le ministre des Communications et des Médias, Patrick Muyaya, ainsi que le gouverneur de la province du Haut-Katanga.
Lorsqu’un journaliste a posé une question sur cette affaire éminente, Patrick Muyaya a affirmé que le dossier suivait son cours naturel au sein du système judiciaire. Néanmoins, il nourrit l’espoir que cette situation complexe connaîtra une résolution dans les délais impartis.
Stanis Bujakera fait l’objet de graves accusations de la part du système judiciaire, notamment des infractions présumées de falsification de documents officiels, manipulation de sceaux d’État, propagation de fausses informations et dissémination de messages erronés, contraires aux lois en vigueur. Ces accusations découlent de son implication supposée dans l’affaire du meurtre du député Chérubin Okende.
Cette décision du Parquet de Kinshasa Gombe, qui implique la transmission du dossier à des fins de fixation pour un procès public imminent, marque un tournant significatif dans cette affaire d’une importance capitale pour la société congolaise. Les regards sont désormais tournés vers le tribunal, qui déterminera la date de ce procès très attendu, tandis que le journalisme et la liberté de la presse continuent de susciter des débats intenses au sein de la société congolaise.