Les rues de Mbuji-Mayi, la capitale de la province du Kasaï-Oriental, ont été le théâtre d’une expression spontanée de joie et de célébration après la publication des résultats provisoires annonçant la réélection de Félix Tshisekedi à la présidence. Cependant, cette euphorie a pris une tournure regrettable, se transformant en un débordement de violence dirigé contre la permanence du parti politique Ensemble pour la République, dirigé par l’opposant Moïse Katumbi, le dimanche 31 décembre 2023.
Des manifestations de joie dégénèrent en actes de vandalisme
Au milieu des cris de victoire saluant la confirmation de la réélection de Tshisekedi avec un pourcentage significatif de 73,34 %, des jeunes exaltés ont pris d’assaut la permanence de Moïse Katumbi. Les témoignages indiquent que ces manifestants ont causé des dommages considérables en détruisant la toiture du bâtiment et en pillant des biens appartenant au parti politique.
Réactions au sein du parti durement touché
Les sources au sein du parti Ensemble pour la République ont confirmé les actes de vandalisme, soulignant la destruction de la structure physique de leur permanence et la perte de biens matériels. Ces événements ont suscité une réaction mesurée de la part du parti, appelant au calme et à la retenue dans cette période post-électorale.
Félix Tshisekedi, président élu, appelle à la paix
Dans le contexte de ces incidents, le président réélu, Félix Tshisekedi, a adressé un appel à la paix et à l’unité nationale. Bien que reconnaissant la légitimité des célébrations, il a condamné fermement les actes de violence qui ont terni la fête démocratique.
En conclusion, l’annonce des résultats électoraux a déclenché une série d’événements malheureux à Mbuji-Mayi, mettant en lumière les défis persistants liés à la stabilité politique et à la gestion des émotions post-électorales. Dans cette période cruciale, l’appel à la responsabilité et à la modération demeure essentiel pour préserver l’intégrité du processus démocratique.
Par Manassé Kitemoko Kosi