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Chérubin Okende : L’Union interparlementaire réclame transparence et justice

Genève, Suisse – Au cours de la 173e session du Comité des droits de l’homme des parlementaires de l’Union interparlementaire, tenue du 23 janvier au 08 février, une exigence sans équivoque a été adressée aux autorités congolaises. L’Union interparlementaire a solennellement demandé à ce que le rapport d’autopsie et le rapport d’enquête sur l’assassinat de Chérubin Okende à Kinshasa, en République démocratique du Congo, soient mis à la disposition de sa famille et de ses avocats dans les plus brefs délais.

Dans sa déclaration finale, l’Union interparlementaire a exprimé son profond regret face à cet acte ignoble, soulignant le manque de transparence depuis le décès de Chérubin Okende. Les enquêtes entreprises et le rapport d’autopsie sont restés inaccessibles, nourrissant l’inquiétude et le besoin de réponses.

« Nous exigeons des réponses claires« , a déclaré l’Union interparlementaire, appelant les autorités congolaises à intensifier leurs efforts pour faire progresser l’enquête sans délai, tout en garantissant la transparence du processus judiciaire.

L’Assemblée nationale, identifiée comme gardienne des droits de l’homme des parlementaires, a également été appelée à jouer un rôle crucial dans le suivi de cette affaire. L’Union interparlementaire demande à cette institution de surveiller de près l’évolution de l’enquête et de solliciter des réponses tangibles des autorités gouvernementales sur l’état d’avancement de l’enquête et l’identification potentielle des auteurs.

Le Comité des droits de l’homme des parlementaires a réaffirmé que l’enlèvement et le meurtre de Chérubin Okende, un opposant politique et membre du parlement, représentent une menace sérieuse non seulement pour les parlementaires eux-mêmes, mais aussi pour l’institution parlementaire dans son ensemble.

Dans un appel pressant, l’Union interparlementaire demande aux autorités congolaises de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer l’intégrité physique et les droits fondamentaux de tous les parlementaires, anciens et actuels, indépendamment de leur affiliation politique. L’objectif ultime est de prévenir toute répétition d’un crime aussi odieux à l’avenir.

La Rédaction

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