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L’exploitation illicite des minerais par le M23 en RDC : un fléau persistant

La société civile congolaise tire la sonnette d’alarme sur un problème longtemps négligé : l’exploitation et le commerce illicite des minerais, en particulier dans les zones sous l’emprise du M23. Lors d’un atelier récent à Kinshasa, des experts ont souligné la gravité de la situation, mettant en lumière la fuite massive de minerais, notamment du coltan, depuis Rubaya vers le Rwanda, sans respect des normes ni des procédures de certification.

Cette situation, dénoncée par le coordonnateur du panel, Dieudonné Mushagalusa, soulève des questions sur la responsabilité internationale, pointant du doigt l’attitude sélective de certains pays concernant l’identification des minerais. Alors que la RDC est tenue de le faire dès l’extraction, le Rwanda ne le ferait qu’au moment de l’exportation. Cette disparité crée un déséquilibre dans le contrôle et la traçabilité des minerais, favorisant ainsi le commerce illicite et alimentant un cycle de violence et d’instabilité dans la région.

Pour remédier à cette situation, la société civile appelle le gouvernement congolais à renforcer ses mesures de contrôle et de surveillance, notamment en exerçant une pression sur les consommateurs finaux pour qu’ils cessent d’acheter ces minerais illégalement extraits. Elle propose également l’application stricte des instruments juridiques internationaux et régionaux, ainsi que des sanctions dissuasives à l’encontre des contrevenants.

En parallèle, il est crucial que le gouvernement congolais s’attelle à rendre les villes de l’est de la RDC plus attractives économiquement, afin de réduire la dépendance à l’égard des minerais illicites. Cela nécessite des investissements dans le développement économique et social de la région, offrant ainsi des alternatives viables à l’exploitation minière illégale.

La lutte contre l’exploitation et le commerce illicite des minerais est un enjeu majeur pour la stabilité et le développement de la RDC. Il est impératif que toutes les parties prenantes, y compris la communauté internationale, travaillent de concert pour mettre fin à ce fléau qui entrave le développement du pays et alimente les conflits armés dans la région.

Éditorial Bisonews.cd

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