Les députés nationaux élus du territoire de Masisi, dans le Nord-Kivu, ont récemment mis en lumière la situation alarmante qui prévaut dans leur circonscription électorale. Ils accusent les rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise, de recruter de force des jeunes, y compris des mineurs, dans la région. Cette pratique, qu’ils qualifient de crime de guerre et de crime contre l’humanité, est dénoncée avec vigueur.
Ces élus dénoncent également une volonté de remplacement des populations congolaises par des individus venus du Rwanda. Ils pointent du doigt le président rwandais Paul Kagame, l’accusant de vouloir déposséder la population de Masisi de ses terres et de planifier son extermination pour y implanter des populations rwandaises, avec la complicité de certains pays de la communauté internationale.
La guerre menée par le M23 est ainsi présentée comme un moyen de générer le chaos et de susciter un conflit interethnique en vue de réaliser un plan d’extermination d’une partie de la population congolaise. Les élus mettent en garde contre les conséquences humanitaires désastreuses de ces actions, notamment les bombardements aveugles du camp de déplacés de Mugunga, qui ont fait de nombreuses victimes innocentes.
Cette situation souligne une fois de plus l’urgence d’une intervention internationale pour protéger les populations civiles et mettre un terme aux atrocités commises dans cette région de la République démocratique du Congo. Les élus appellent à une action concertée de la communauté internationale pour mettre fin à ces violations des droits de l’homme et garantir la sécurité des populations affectées.
Par la Rédaction