La ville de kananga dans la province du kasaï est devenue le théâtre de l’insécurité en répétition. Une situation qui préoccupe la nouvelle société civile qui appelle l’implication des autorités compétentes pour assurer la sécurité des personnes et des leurs biens.
D’après le coordonnateur de cette société civile, qui a livré cette information à la radio Okapi, Daniel Ntumba, cette situation se remarque par des bracages armés et cambriolages. Un opérateur économique de la région et sa femme ont été attaqués en pleine centre ville le vendredi dernier.
« Nous avons enregistré quatre cas en janvier dernier, dont trois en ville et un à luiza, où un opérateur économique a été tué. À kananga, un cambiste a aussi été tué dans les mêmes circonstances. Ensuite, un opérateur économique et sa femme ont été braqués en pleine centre ville, près d’un poste de la police. Cette situation nous laisse croire que nous ne sommes pas protégés », a-t-il dit.
Le commissaire principal de la police, le colonel Claude wasongolua , a attribué cette montée de l’insécurité aux civils, qui avaient récupéré les armes et les munitions lors de la crise qui avait secoué cette région.
« Nous sommes dans une zone post conflit, où il y a quelques temps, les armes avaient été circulé en désordre. Il y a des inciviques qui détiennent encore des armes. Mais nous ne croissont pas les bras », a déclaré le commissaire principal de la police.
Le commissaire principal de la police de cette province a appelé, par ailleurs, la population à la vigilance pour dénoncer ces malfaiteurs.