C’est le médiateur, le président angolais Joāo Lourenço, qui l’a annoncé dans la déclaration (en portugais) faite à la presse à l’issue de la tripartite de Luanda.
« J’ai le plaisir d’annoncer que nous avons eu des résultats positifs, à notre avis, en ce sens que nous nous sommes mis d’accord sur un cessez-le-feu, entre autres mesures qui sont contenues dans la feuille de route qui vient d’être présentée, parmi lesquelles nous avons décidé de la création d’un mécanisme d’observation ad hoc, en plus de celui qui existe déjà au niveau de la Conférence internationale de la région des Grands Lacs ».
Les propos du président angolais ont depuis été contestés par le ministre rwandais des Affaires étrangères, Vincent Biruta, selon qui, « aucun cessez-le-feu feu n’a été conclu à Luanda »
Une contestation après-coup qui s’expliquerait peut-être par le fait, selon le chef de la diplomatie congolais, que « dès lors que le Rwanda participe à l’idée du retrait, c’est-à-dire qu’il a un rôle à jouer », alors que le Rwanda dément les accusations congolaises d’appui aux forces du M23.
Autant que le président angolais se félicite de la « parfaite entente entre nous, entre les trois chefs d’État, qui a conduit aux résultats que je viens d’annoncer », l’on peut se réjouir des dispositions prises pour que les engagements librement contractés soient respectés.
« Pour restaurer la confiance perdue entre les deux pays, (une) première réunion de la Commission mixte entre la RDC et le Rwanda aura lieu ici, dans la ville de Luanda, dès mardi prochain, le 12 juillet ».
Elle aura le bénéfice de prouver très rapidement qui des présidents congolais, rwandais et leurs délégations, sont de bonne foi pour rétablir la paix dans l’est troublé de la RDC.
Christian Lusakueno
Top Congo FM