Depuis le départ regretté du Premier Ministre Étienne Tshisekedi wa Mulumba, la République Démocratique du Congo a été le théâtre d’une série de bouleversements constitutionnels, sous le règne de son fils, le Président Félix Tshisekedi. Ces transformations ont soulevé des questions cruciales quant à la protection des droits constitutionnels et à la vitalité des institutions républicaines.
Il avait été promis, à l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi, que tous les cachots illégaux seraient éliminés. Cependant, au lieu de cette amélioration attendue, plusieurs geôles souterraines ont vu le jour, et les conditions de détention dans celles-ci se sont dégradées de manière spectaculaire, particulièrement pour les opposants politiques.
La Constitution congolaise, jadis un pilier de la démocratie, semble avoir été piétinée. Les institutions de la République, autrefois garantes de l’équilibre des pouvoirs, semblent être devenues des entités chosifiées, sujettes à une influence excessive de l’exécutif.
Corneille Nangaa, observateur averti de la politique congolaise, a exprimé ces préoccupations dans des termes poignants. Il a pointé du doigt la dégradation des droits de l’opposition, une question qui mérite une attention immédiate et sérieuse.
Le Président Tshisekedi, au sommet de l’État, doit maintenant faire face à une pression croissante pour restaurer l’intégrité de la Constitution congolaise et garantir que les institutions républicaines retrouvent leur indépendance. Le monde regarde avec attention, car l’avenir de la démocratie en République Démocratique du Congo demeure une préoccupation majeure.
Dans un pays où la protection des droits fondamentaux et la primauté du droit sont essentielles pour assurer la stabilité et la prospérité, l’heure est venue de réfléchir profondément aux évolutions constitutionnelles récentes et à leur impact sur la vie politique et sociale du pays.