Dans l’est tumultueux de la République Démocratique du Congo, une situation préoccupante émerge alors que le groupe rebelle M23 a établi des barrages routiers illégaux pour extorquer des fonds aux citoyens désespérés. Ces péages forcés, situés à Rujebeshe, Nturo, Kizimba et Muhanga, représentent une menace croissante pour la mobilité et le bien-être économique de la population locale.
Heritier NDANGENDANGE, porte-parole de l’Alliance des Patriotes pour un Congo Libre et Souverain (APCLS), révèle que chaque véhicule est sommé de payer la somme exorbitante de 700 dollars américains pour traverser ces barrières, ce qui a un impact considérable sur les moyens de subsistance déjà précaires des habitants de la région. Mais ce n’est pas tout, chaque ménage ou logement à Kitchanga est contraint de s’acquitter d’une somme mensuelle de 150 000 francs congolais, soit l’équivalent de 70 dollars américains, pour le droit de passage. De même, les conducteurs de motos ne sont pas épargnés et doivent s’acquitter d’une taxe hebdomadaire de 50 000 francs congolais, soit 20 dollars américains.
Cette situation alarmante jette une lumière crue sur les activités du M23, qui continue de semer le chaos et l’instabilité dans cette région déjà meurtrie par des décennies de conflits. Les habitants de l’est de la RDC sont pris en étau entre la violence des groupes armés et la pression financière exercée par ces péages illégaux.
Le gouvernement congolais doit prendre des mesures immédiates pour mettre fin à cette extorsion systématique de fonds et garantir la sécurité de ses citoyens. Les organismes internationaux de défense des droits de l’homme devraient également enquêter sur ces pratiques inhumaines et veiller à ce que les responsables soient tenus pour répondre de leurs actes.
Il est impératif que la paix et la stabilité soient rétablies dans cette région de la RDC, permettant ainsi aux habitants de reconstruire leur vie et de prospérer sans craindre les exactions du M23. La communauté internationale ne peut pas rester indifférente face à cette situation et doit apporter son soutien aux efforts visant à mettre un terme à cette menace pour la sécurité et le bien-être des citoyens congolais.