Le Groupe Ventora a récemment réagi aux allégations médiatiques et aux déclarations de l’ONG CNPAV concernant des actifs miniers en République Démocratique du Congo (RDC) prétendument liés à Dan Gertler. Ces allégations, provenant notamment de la publication israélienne The Marker et de la CNPAV, ont suscité des inquiétudes quant à un prétendu actif « secret » détenu par Gertler ou ses affiliés.
Dans une déclaration formelle, Dan Gertler et le Groupe Ventora ont tenu à dissiper tout malentendu : « Ni Dan Gertler, ni aucune société affiliée à Ventora, ni aucun membre de la famille Gertler ne détient d’intérêt ou de droit direct ou indirect dans un projet minier en RDC, à l’exception des droits aux redevances dans les projets miniers Metalkol, KCC et Mutanda (les Redevances). » Cette affirmation exclut toute propriété d’actions ou de licences minières, tout accord de financement, et tout autre droit associé à des activités minières.
L’article de The Marker s’appuie sur un enregistrement vocal de Dan Gertler en conversation avec une tierce personne. Cependant, il est important de noter que The Marker n’a pas fourni de copie vérifiable de cet enregistrement malgré les demandes répétées. La CNPAV, bien qu’elle ne prétende pas avoir accès à l’enregistrement, a repris les allégations dans sa déclaration.
Pour apporter des réponses crédibles, le Groupe Ventora insiste sur la nécessité de disposer de cet enregistrement : « Pour que Ventora puisse réagir de manière transparente, nous avons besoin de la preuve de l’enregistrement et nous continuons à demander à The Marker de le partager avec nous. » Sans cette preuve, il est impossible de vérifier les détails spécifiques de l’affaire.
Le Groupe Ventora déclare fermement que, à ce jour, ni Gertler ni Ventora ne sont au courant de l’existence de la mine décrite par The Marker ni de la transaction présumée qui y est associée. Ils soulignent également que les références à l’enquête de dix ans menée par le Serious Fraud Office (SFO) du Royaume-Uni sur ENRC ne tiennent pas compte de la clôture de l’enquête en août 2023, sans inculpation ni action ultérieure.
Face à ces allégations, le Groupe Ventora a cherché un dialogue équitable avec la CNPAV, soulignant la nécessité d’une communication ouverte. Cependant, la CNPAV a publié sa déclaration sans accorder un droit de réponse, une décision que Ventora déplore : « Nous sommes déçus que, dans le contexte de notre engagement prolongé, la CNPAV ne nous ait pas donné l’opportunité de répondre avant de publier sa déclaration.«
Le Groupe Ventora reste ouvert au dialogue et à la coopération avec la CNPAV, espérant que ce processus aboutira à une compréhension mutuelle. Ils appellent à un traitement équitable et transparent de ces questions sensibles pour créer une communication constructive entre les parties.
La Rédaction