Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont intensifié leurs opérations militaires contre les positions du groupe rebelle M23-RDF dans la plaine de Rwindi, au sein du parc national des Virunga (PNV), dans le territoire de Rutshuru, Nord-Kivu. Ce jeudi matin, les experts en artillerie des FARDC ont mené des bombardements ciblés, utilisant des obus à longue portée depuis la montagne Kabasha.
Dès 5h du matin, les détonations ont résonné, plongeant les localités de Kibirizi et Kirumba dans une atmosphère de psychose. Selon les informations recueillies, les frappes ont causé des dégâts importants parmi les rangs ennemis, perturbant les activités agricoles dans les zones environnantes. « Les positions des agresseurs n’ont pas été épargnées », rapportent nos sources locales, ajoutant que ces attaques ont provoqué une déstabilisation notable du groupe rebelle.
Parallèlement, dans le groupement Bukombo, les jeunes Wazalendo du groupe d’autodéfense CMC dirigé par le général Dominique ont lancé une offensive contre une position rebelle à Kinyamugezi. Les affrontements ont entraîné des mouvements de population, les habitants de Bukombo centre fuyant vers des villages voisins par crainte de la progression des combats.
La société civile de la région a exprimé son inquiétude face à cette montée des violences. « Il est actuellement difficile de dresser un bilan précis des hostilités, la situation étant extrêmement tendue », a déclaré un représentant, tout en promettant de fournir des mises à jour dès que possible.
Ces récentes attaques interviennent peu après celles de mercredi matin, qui avaient déjà visé un convoi rebelle à Katanda, exacerbant la tension dans le territoire de Rutshuru. La persistance de ces combats soulève des préoccupations quant à la sécurité et au bien-être des populations locales, prises en étau entre les forces en présence.
L’ÉDITORIAL