Attendu ce mercredi 27 janvier 2021 à l’Assemblée Nationale par les élus du peuple pour notamment présenter ses moyens de défense suite à la motion de censure contre son gouvernement, le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba ne s’est pas finalement présenté.
Par contre, dans une lettre adressée au président du bureau d’âge de l’assemblée Nationale, le chef du gouvernement estime que les accusations des élus contre son gouvernement sont non fondées.
« Loin de moi l’idée de susciter ou d’engager une polémique stérile face à une détermination d’une certaine classe politique déterminée à fouler aux pieds, non seulement les règlements de l’Assemblée Nationale mais aussi et surtout la loi fondamentale. Cela laisse sans voix nos compatriotes et l’opinion internationale qui se demandent ce qui reste encore de notre République », écrit Sylvestre Ilunga Ilunkamba au président de l’Assemblée nationale.
Et d’ajouter : « la fameuse motion de censure contre mon Gouvernement n’est qu’une manœuvre politicienne sans fondement factuel et au mépris des exigences de l’Etat de Droit. Dans de telles conditions, où les principes les plus élémentaires de la République sont systématiquement bafoués, et quand la Constitution est désacralisée par des violations récurrentes ; dans ces conditions, dis-je, je me retrouve dans l’obligation d’interroger ma conscience et ma responsabilité d’homme d’Etat ».
Par ailleurs, il pense que le Bureau définitif est seul doté des pouvoirs de plein exercice pour diligenter la procédure et instrumenter les actes afférents à toute motion de censure.
» le Bureau d’âge est tenu de faire diligence en organisant dans les plus brefs délais le scrutin pour l’élection du Bureau définitif, seul doté des pouvoirs de plein exercice pour diligenter la procédure et instrumenter les actes afférents à toute motion de censure », peut-on lire dans cette correspondance.
Pendant ce temps, la plénière consacrée à l’examen et vote de la motion de censure contre le gouvernement Ilunkamba se déroule à la chambre basse du parlement où plus de 300 députés nationaux prennent part.