Douloureuse tragédie à Maman Yemo : Ange Matondo, victime d’une tragique disparition suite à des circonstances troubles impliquant l’Agence Nationale de Renseignements (ANR), s’apprête à entamer son dernier voyage vers sa demeure éternelle dans le Bas Congo. Le cortège funèbre, empreint d’une atmosphère empreinte de tristesse et de colère, a quitté les enceintes de la morgue ce matin, sous le regard vigilant des agents de l’ANR qui ont maintenu une présence discrète mais évidente.
L’ANR, dont l’ombre plane au-dessus de cette affaire aux ramifications obscures, a opéré dans un mutisme total en empêchant toute captation visuelle de l’événement. Tout tentative de prise de vue a été violemment réprimée et les téléphones des plus récalcitrants ont été saisis, témoignant de l’ampleur de la volonté des agents de garder un contrôle absolu sur la diffusion d’informations.
Les interrogations demeurent quant aux détails entourant le décès d’Ange Matondo, alors que les regards se tournent vers l’ANR et ses pratiques. Si l’ANR sous la direction de Kalev était associée à des méthodes de torture bien documentées, il semblerait que sous les administrations successives de Mbelu et Félix Tshisekedi, l’agence ait adopté des mesures plus radicales, comme en témoigne cette tragédie.
La disparition d’Ange Matondo, dont le nom s’ajoute à une liste croissante de victimes liées à l’ANR, met en lumière les zones d’ombre qui entourent souvent les opérations de cette agence. Les appels à la transparence et à la responsabilité se multiplient, alors que la société civile, les défenseurs des droits de l’homme et les citoyens indignés exigent des réponses quant aux circonstances exactes de sa mort.
Cette triste journée à Maman Yemo ne fait que renforcer les inquiétudes concernant l’ANR et son rôle au sein de la nation. Alors que la communauté internationale observe avec attention, le Congo est confronté à une série de questions difficiles qui nécessitent des réponses claires pour que justice soit rendue à Ange Matondo et à tant d’autres victimes anonymes de cette réalité sombre.
Source Pero LUWARA