La demande de liberté provisoire introduite par l’ancien président de la commission électorale nationale indépendante, Daniel Ngoy Mulunda a été rejetée par la justice, annoncent une source à actu7.
Il y a quelques jours, des informations relayées dans certains médias annonçaient la libération du pasteur Ngoyi Mulunda.
Des informations qui ont été rapidement démenties par les proches du pasteur. « son pourvoi en cassation et sa demande de liberté provisoire avaient été plaidés le mardi 19 avril 2022. L’affaire a était prise en délibéré et jusqu’aujourd’hui, aucune suite », précisaient-ils.
« S’ils ne veulent pas que le Katanga se coupe, ils doivent respecter nos dirigeants, et plus particulièrement notre leader, le président honoraire et sénateur à vie, Joseph Kabila », voilà les propos qui ont valu trois (3) ans de prison à l’ancien président de la CENI (Commission Électorale Nationale Indépendante).
La justice reproche également au pasteur de la Nouvelle Église Méthodiste, proche de l’ancien président de la République, « l’incitation à la haine tribale, propagation de faux bruits », et « atteinte à l’intégrité du territoire national.
Le verdict a été rendu le mardi 26 janvier, tard dans la soirée, en l’absence des avocats de l’accusé. Daniel Ngoy Mulunda, ancien président de la centrale électorale a été également condamné au paiement d’une amende de 500 000 Francs congolais.
Le verdict avait été mis en cause par la défense du prévenu, dénonçant « des atteintes délibérées et répétées des règles et principes fondamentaux du droit ».
Actu 7