AccueilA la UneTransfert des dirigeants...

Transfert des dirigeants chinois au parquet : nouveau développement dans la lutte Anti-Fraude au sein des filiales TFM et KISANFU de CMOC

KINSHASA – Dans le cadre d’une enquête soutenue par l’Autorité de Régulation du Secteur des Partenariats (ARSP), les dirigeants chinois d’une société collaboratrice avec les filiales congolaises TFM et KISANFU, toutes deux affiliées à CMOC, ont été appréhendés et transférés devant le parquet. Cette mesure intervient suite à des allégations persistantes de fraude et d’exploitation abusive impliquant ces associés figurants dans la sous-traitance.

La décision de transférer les dirigeants chinois au parquet a été annoncée par le Directeur Général de l’ARSP, Miguel Katemb Kashal, lors d’une conférence de presse tenue hier à Kinshasa. Cette action marque une étape significative dans les efforts soutenus visant à éradiquer les pratiques frauduleuses et à promouvoir un environnement commercial équitable pour les entrepreneurs congolais.

Lors de la conférence de presse, Miguel Katemb Kashal a souligné que cette affaire serait portée devant les tribunaux dans le cadre d’un procès public et télévisé. Cette approche transparente et médiatisée vise à démontrer l’engagement résolu du gouvernement congolais à mettre un terme à l’exploitation abusive et à la fraude économique qui ont longtemps entravé le développement socio-économique du pays.

Le choix d’organiser un procès public revêt une importance stratégique, car il envoie un message clair aux entrepreneurs et aux acteurs économiques internationaux opérant en République Démocratique du Congo. Cette mesure vise à dissuader toute tentation de s’engager dans des pratiques illégales au détriment du tissu économique local.

Alors que la RDC aspire à renforcer sa position sur la scène économique mondiale, le gouvernement insiste sur l’importance de bâtir des partenariats solides et mutuellement bénéfiques avec les entreprises étrangères. Cependant, ces partenariats doivent être ancrés dans l’éthique commerciale et le respect des lois en vigueur.

Cette affaire met également en lumière le rôle crucial de l’ARSP dans la régulation et la surveillance des partenariats commerciaux internationaux en RDC. L’ARSP travaille sans relâche pour garantir que les entreprises étrangères opérant dans le pays agissent conformément aux normes légales et éthiques, tout en contribuant positivement au développement économique et social du Congo.

En conclusion, le transfert des dirigeants chinois au parquet marque un tournant majeur dans la lutte contre la fraude et l’exploitation abusive au sein des filiales TFM et KISANFU de CMOC. Le procès public annoncé envoie un message fort, affirmant que le gouvernement congolais est résolu à créer un environnement commercial juste et transparent pour les entrepreneurs congolais, tout en favorisant des partenariats étrangers fondés sur des valeurs éthiques et légales.

Soyez averti chaque fois que nous publions quelque chose de nouveau !

continuer la lecture

Gemena : Quand l’humanité de Liliane Bemba fait renaître l’espoir

Gemena a vécu un moment historique avec l’inauguration de Toa Yanga, un centre d’hébergement destiné aux veuves et aux orphelins. Ce lieu, qui signifie "maison du bonheur", est une initiative portée par l’ASBL El Elyon, fondée en 2004 à Gemena, avec pour vocation de soutenir les veuves et les orphelins en situation de précarité.

Conflit au Nord-Kivu : les FARDC sécurisent Ngungu malgré la pression des rebelles

La cité de Ngungu, dans le Nord-Kivu, a vu un tournant significatif dans les affrontements opposant les Forces armées de la RDC (FARDC) aux rebelles du M23. Depuis le mardi 7 janvier, cette localité, située à environ 15 kilomètres de Rubaya, est repassée sous contrôle des autorités congolaises, après des opérations militaires coordonnées impliquant également les alliés Wazalendo.

Attaques en RDC : 111 opérations des ADF revendiquées par Daech en cinq mois

Dans l'est de la République démocratique du Congo, les Forces démocratiques alliées (ADF) continuent de semer l'effroi tout en opérant sous une structure de commandement rigoureusement centralisée. Au cœur de cette organisation, Musa Baluku, figure controversée, exerce un contrôle absolu, selon un rapport des Nations unies publié le 8 janvier 2025.