Le débat sur la révision constitutionnelle continue de défrayer la chronique en RDC à moins de deux ans des élections générales prévues en 2023. Porté par le député national, Steve Mbikayi, des opinions divergent d’un congolais à un autre.
« Je suis pour une modification avant 2023 mais l’application après les élections de 2023 », affirme un congolais.
Une autre opinion appelle les autorités du pays à coller les élections de 2023 avec le référendum sur la révision constitutionnelle.
« En cas de référendum, le faire au même moment que les élections. Que les politiques se mettent d’accord sur les modifications à apporter et qu’on en finisse ».
L’opinion de la révision constitutionnelle après 2023 est largement partagée.
« Aujourd’hui vous êtes dans un régime semi présidentiel, qui est tout à fait différent du régime présidentiel. Nous voulons les amendements dans la Constitution, mais que cela se fasse après 2023. Allons aux élections d’abord et puis on peut penser de toucher la Constitution ».
Certaines sensibilités sont favorables à la pensée du député Steve Mbikayi.
« Steve Mbikayi a participé à l’écriture de la constitution et je comprends son point de vue. Vous n’êtes pas ignorant du fait que notre République s’est beaucoup inspiré de la France. Or le régime semi présidentiel a des failles non négligeables ».
D’autres, estiment moins prioritaire de réviser la Constitution qui donne déjà assez de pouvoir au président de la République
« La Constitution actuelle donne plus pouvoir au chef de l’État. Nous voulons des propositions de lois; idées sur le développement économique, rattrapage technologique ».
Pour sa part, le constitutionnaliste Augustin Mampuya s’oppose à l’idée de la révision constitutionnelle pendant cette période. Il évoque l’article 219 de la Constitution de la RDC qui interdit formellement qu’une révision constitutionnelle soit conduite pendant l’état de siège.
La Rédaction
congo-press.com