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Guerre en Ukraine: Boris Johnson interdit d’entrée en Russie

Moscou a aussi annoncé l’expulsion de 18 diplomates de la représentation de l’Union européenne en Russie, en représailles à une mesure similaire prise par Bruxelles.

La Russie a annoncé ce samedi 16 avril que le Premier ministre britannique Boris Johnson et plusieurs autres hauts responsables britanniques étaient interdits d’entrée dans le pays, après que Londres eut imposé des sanctions à Moscou en raison de son opération militaire en Ukraine.

“Cette mesure a été prise en réponse à la campagne médiatique et politique effrénée visant à isoler internationalement la Russie et créer les conditions propices pour (…) étrangler l’économie” nationale, a affirmé le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. Il dénonce les “actions hostiles sans précédent” de Londres, en particulier les sanctions à l’égard de hauts responsables russes.

“Le gouvernement britannique cherche délibérément à aggraver la situation autour de l’Ukraine, en fournissant des armes létales au régime de Kiev et en coordonnant des efforts similaires au nom de l’Otan”, ajoute le ministère.

Outre le Premier ministre Boris Johnson, figurent également sur la liste noire de Moscou le vice-Premier ministre Dominic Raab, la ministre des Affaires étrangères Liz Truss, le ministre de la Défense Ben Wallace, l’ex-Première ministre Theresa May et la Première ministre d’Ecosse Nicola Sturgeon.

18 diplomates européens expulsés de Russie
Vendredi déjà, Moscou a annoncé l’expulsion de 18 diplomates de la représentation de l’Union européenne en Russie, en représailles à une mesure similaire prise par Bruxelles à la suite de l’offensive du Kremlin en Ukraine.

“En guise de représailles aux actions inamicales de l’Union européenne, 18 membres de la Représentation de l’UE en Russie sont déclarés personae non gratae et doivent quitter le territoire russe au plus tôt”, indique la diplomatie russe dans un communiqué.

Elle précise avoir convoqué dans la journée le chef de la mission de l’UE en Russie, Markus Ederer, pour dénoncer l’expulsion, début avril, de 19 membres de la représentation russe auprès de l’Union européenne.

Ces dernières semaines, de nombreux autres pays européens comme l’Allemagne, la France, l’Italie, l’Espagne, la Slovénie, l’Autriche, la Pologne, la Grèce ou la Croatie ont expulsé des dizaines de diplomates russes.

Dans certains cas, ces expulsions étaient officiellement censées répondre au déclenchement du conflit en Ukraine par les forces russes et aux exactions qui leur sont reprochées par les Occidentaux. Dans d’autres cas, elles ont été accompagnées d’accusations d’espionnage. Moscou a promis, de son côté, de répondre à chacune de ces expulsions.


AFP / HuffPost

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