Les ministres de la communication et médias de la République Démocratique du Congo (RDC), Patrick Muyaya Katembwe, et du Congo, Thierry Moungalla, se sont réunis aujourd’hui pour dissiper tout malentendu et réaffirmer leur engagement en faveur d’une coopération bilatérale solide entre les deux nations sœurs.
Cette rencontre intervient au lendemain de la visite d’État du président congolais Denis Sassou Nguesso à Kigali, au Rwanda. Les deux ministres ont tenu à souligner l’importance de cette visite et ont mis en avant la volonté commune des présidents Félix Tshisekedi et Denis Sassou Nguesso de rechercher la paix et la sécurité dans la région.
Lors d’un entretien à la primature, en présence des Premiers ministres Jean-Michel Sama Lukonde et Anatole Collinet Makoso, Patrick Muyaya a tenu à préciser que chaque pays, que ce soit la RDC ou le Congo-Brazzaville, est libre d’entretenir des relations diplomatiques avec n’importe quel pays du monde, sans que cela ne perturbe les liens forts entre les deux nations et les projets communs.
Thierry Moungalla, ministre de la communication et médias du Congo, a également profité de l’occasion pour exprimer son mécontentement à l’égard des propos qu’il a qualifiés de « désobligeants » à l’encontre des hautes personnalités politiques circulant sur les réseaux sociaux, en référence à la récente visite du président Sassou à Kigali. Il a tenu à rappeler que cette visite s’inscrivait dans un cadre purement diplomatique, centré sur des questions de coopération bilatérale, et méritait un respect dû au rang des personnalités concernées.
« Nous pouvons critiquer les positions des chefs d’État, mais nous ne devons pas les insulter », ont conjointement déclaré Patrick Muyaya et Thierry Moungalla, soulignant ainsi l’importance du respect mutuel dans les échanges politiques.
Cette rencontre entre les ministres de la communication et médias des deux pays frères marque donc un pas significatif vers un renforcement des liens diplomatiques et de la coopération entre la RDC et le Congo. Les deux parties semblent unies dans leur désir de promouvoir la paix, la stabilité et le développement dans la région, ce qui augure d’un avenir prometteur pour cette coopération bilatérale.