Un mystère persiste 34 jours après le tragique assassinat de Chérubin Okende, éminent député national et ancien ministre des Transports au sein de la République démocratique du Congo. La quête de vérité autour de ce meurtre demeure une énigme complexe, tandis que les enquêteurs locaux s’associent à des experts internationaux pour lever le voile sur cette affaire troublante. Malgré la réalisation d’une autopsie approfondie, les conclusions demeurent confidentielles, laissant le champ libre à la justice pour dévoiler ses découvertes.
Le sujet, cependant, s’est peu à peu éclipsé de la première page de l’actualité, relégué derrière une séquence tumultueuse d’événements. Parmi ceux-ci, on peut citer le bras de fer politique entre Gentiny Ngobila et Godé Mpoyi, les IXèmes Jeux de la Francophonie qui ont captivé l’attention, ainsi que les débats enflammés entourant l’audit du fichier électoral, question centrale pour l’avenir démocratique du pays.
Le 13 juillet marquait le jour funeste où l’ancien ministre du président Félix Tshisekedi, également porte-parole du parti dirigé par Moïse Katumbi, fut retrouvé sans vie, abattu par une salve de projectiles mortels. Un meurtre percutant, dont les ondes de choc ont secoué le paysage politique, d’autant plus que les mois à venir conduisent inexorablement vers l’élection présidentielle prévue en décembre 2023.
L’interrogation majeure demeure inchangée : s’agit-il d’un assassinat politique planifié ou d’un crime crapuleux aux mobiles obscurs ? Les figures éventuelles derrière ce meurtre restent enveloppées dans le mystère. Ces questions essentielles réclament des réponses claires et détaillées. Néanmoins, l’enquête en cours tarde à fournir ses conclusions préliminaires, laissant libre cours aux spéculations, aux incertitudes et aux hypothèses diverses.
Face à cette situation, les instances officielles appellent à la prudence et critiquent vertement ceux qui cherchent à exploiter ce drame à des fins politiques. Le besoin d’une démarche basée sur la vérité et la justice demeure primordial, afin de rendre hommage à la mémoire de Chérubin Okende tout en préservant l’intégrité du processus démocratique du pays.