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Violences policières à Bumba : enfant victime d’une attaque choquante en marge d’une marche

Après la récente manifestation organisée par un collectif de quartier, qui a suscité l’attention de nombreux témoins, une nouvelle affaire de brutalité policière a secoué la ville de Bumba, située dans la province de Mongala. Cette fois-ci, c’est un enfant qui a été la victime de violences policières, sous les yeux indignés de la population.

La province de Mongala a été le théâtre de cet incident choquant. Un enfant, manifestement curieux, observait une marche organisée par des jeunes de Bumba en ce matin ensoleillé. Cette manifestation avait été interdite par les autorités locales, ce qui n’a pas empêché les jeunes du mouvement « Contre la campagne » de prendre la rue pour exprimer leur mécontentement quant à l’exclusion de leur territoire du programme de développement local comprenant 145 territoires. Un mémorandum a été adressé aux autorités nationales pour faire entendre leurs revendications.



Cependant, l’attention s’est rapidement détournée de cette revendication légitime pour se concentrer sur l’agression choquante dont a été victime cet enfant. Selon Blaise Gala, un activiste des droits de l’homme présent sur les lieux, la police a pris violemment à partie l’enfant, qui a été hospitalisé pour recevoir des soins médicaux.

Ce nouvel incident révèle une triste réalité : la violence policière persiste dans notre société, même face à des enfants innocents. Les autorités locales et nationales se doivent de prendre des mesures immédiates pour enquêter sur cet incident et garantir que de telles atrocités ne se reproduisent plus à l’avenir.

Cette affaire jette également une lumière crue sur les tensions persistantes entre les citoyens et les autorités locales à Bumba, alors que la population cherche à faire valoir ses droits et à être entendue par le gouvernement central. La question cruciale du développement local continue de diviser la communauté, mais la violence ne peut en aucun cas être justifiée comme réponse.

La société civile, les défenseurs des droits de l’homme et la communauté internationale doivent rester vigilants face à de telles violations des droits humains et continuer à exiger la justice pour toutes les victimes de la brutalité policière.

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