Kinshasa, RDC – Un événement choquant s’est déroulé le 1er septembre 2023 à 13 heures à Kinshasa, lorsque des membres de la garde républicaine ont entrepris la démolition du mur séparant plusieurs propriétés de hauts dignitaires des résidences de la famille Damseaux. Ce mur, qui avait été érigé en 1940 pour sécuriser l’accès à l’avenue Ouganda ainsi qu’aux hôtels Fleuve Congo et Pullman, a été abattu sans préavis. Le portail d’entrée des Damseaux n’a pas été épargné par cette brutale intrusion.
Il convient de noter que la partie inférieure de ce mur avait été érigée en 1987, bien que la propriété elle-même existe depuis 1940. Cette action soulève une question cruciale : existe-t-il encore un État de Droit qui protège la propriété privée dans notre pays ?
Cette attaque surprise a plongé la famille Damseaux dans une profonde perplexité. Les conséquences de cette intrusion brutale sont potentiellement désastreuses pour eux, d’autant plus qu’ils n’avaient reçu aucun avertissement préalable de la part des autorités. Cela soulève des préoccupations majeures quant au respect des droits fondamentaux des citoyens et à l’application arbitraire de la loi.
En réaction à cet incident, un proche de la famille s’est exprimé en ces termes : « Cette destruction inattendue de notre propriété, sans avertissement préalable ni justification valable, suscite de graves préoccupations quant au respect de la propriété privée et à l’état de droit dans notre pays. Nous demandons des réponses claires et une enquête approfondie sur cette affaire. »
L’incident soulève également des questions sur le rôle et les prérogatives des forces de sécurité. Comment une telle intrusion a-t-elle pu se produire sans qu’aucune mesure légale ne soit prise pour protéger la propriété privée des citoyens ?
Alors que les Damseaux tentent de comprendre les raisons derrière cette intrusion, cet événement met en lumière la nécessité d’une réflexion sérieuse sur le respect des droits de propriété au sein de notre société. Les citoyens méritent non seulement des réponses, mais aussi la garantie que leurs droits fondamentaux seront protégés, conformément aux principes d’un État de Droit.
Il est impératif que cet incident soit examiné en profondeur et que des mesures appropriées soient prises pour prévenir de futurs actes similaires. Les autorités compétentes devraient fournir des explications transparentes et prendre des mesures pour rétablir la confiance en l’État de Droit et en la protection des droits de propriété au sein de la République Démocratique du Congo.