Malgré les efforts inlassables du président Félix Tshisekedi pour revitaliser l’industrie aérienne congolaise, le ciel au-dessus de la République Démocratique du Congo se couvre de nuages sombres, plongeant davantage le secteur dans l’incertitude.
La connectivité aérienne nationale de la RDC, déjà chancelante, continue de se réduire à peau de chagrin. À l’heure actuelle, seuls quelques avions Fokker de modeste capacité et deux Airbus A320 sont opérationnels. Le premier appartient à la Compagnie africaine d’aviation, tandis que le second est exploité par Congo Airways. Cependant, une ombre plane sur la flotte de Congo Airways, car son A320 devra bientôt clouer ses ailes au sol en raison d’une défaillance moteur, selon des informations obtenues par Jeune Afrique.
L’appareil rejoindra alors les deux Dash 8 de Congo Airways et un autre Airbus A320, tous immobilisés au sol. Pour l’Airbus en question, la cause est, une fois de plus, un problème moteur.
Malgré les injonctions répétées du président Félix Tshisekedi, qui a exhorté les ministres d’État, Aimé Boji, ministre du Budget, et Nicolas Kazadi, ministre des Finances, à « s’activer pour la mise à disposition des fonds sollicités pour soutenir la mise en œuvre du plan de relance de la compagnie Congo Airways », aucune solution ne semble être en vue avant plusieurs semaines. Les raisons de ce retard sont attribuées à une bureaucratie pesante et à la réticence des bailleurs de fonds à s’engager avec la compagnie, d’après des sources concordantes ayant informé Jeune Afrique.
Cette situation fragile laisse planer de sérieux doutes quant à la capacité du gouvernement congolais à redresser rapidement le secteur aérien national, alors que les avions restent cloués au sol et que les voyageurs subissent les conséquences de ces perturbations. La résolution de ces problèmes s’avère être un défi complexe et urgent pour l’administration Tshisekedi, qui s’est engagée à insuffler une nouvelle vie à l’aviation congolaise, mais qui se heurte à des obstacles de taille sur la voie de la réforme et de la relance.