En République Démocratique du Congo, les voix appelant à la démission du gouvernement de Sama Lukonde se font de plus en plus fortes. Les critiques fusent concernant la gestion des infrastructures de transport et les difficultés économiques qui frappent le pays.
La situation ferroviaire est particulièrement préoccupante. Le chemin de fer, autrefois un pilier du transport congolais, est désormais en faillite. Les lignes sont délabrées, les trains roulent au ralenti, voire pas du tout, entravant la mobilité des biens et des personnes à travers le pays.
De plus, le transport aérien, censé offrir une alternative, est pratiquement inexistant. Les compagnies aériennes nationales sont en difficulté, réduisant considérablement les options de voyage pour les Congolais.
La connectivité entre les provinces est un autre problème majeur. Les routes en mauvais état entravent la circulation et rendent difficile l’accès aux régions éloignées, entravant ainsi le développement économique et social.
Sur le plan financier, le franc congolais continue à s’affaiblir face au dollar américain, ce qui aggrave les problèmes économiques du pays. La population voit son pouvoir d’achat diminuer de jour en jour, avec des conséquences dramatiques sur la vie quotidienne.
À l’approche des élections, ces problèmes deviennent une source croissante de mécontentement. De nombreux députés de l’Union Sacrée de la Nation estiment que le gouvernement actuel a échoué dans sa mission de garantir le bien-être de la population.
Certains membres de l’Union Sacrée de la Nation appellent ouvertement à la démission immédiate du gouvernement, arguant qu’une équipe de choc est nécessaire pour assurer la conservation de la majorité parlementaire lors des prochaines élections en décembre.
La situation nécessite également une introspection au sein du parti au pouvoir. Certains membres plaident pour une communication plus franche avec le président Félix Tshisekedi afin de garantir la survie de la famille politique.
La crise économique et les problèmes de transport en RDC sont des questions complexes qui nécessitent une action immédiate et coordonnée. La pression sur le gouvernement pour répondre à ces défis est de plus en plus grande, et les prochaines étapes politiques pourraient façonner l’avenir du pays.