Par Manassé Kitemoko Kosi
La Cour Constitutionnelle de la République démocratique du Congo se trouve une fois de plus au cœur d’un contentieux électoral. Cette fois, c’est l’homme politique Moïse Katumbi qui est au centre de l’attention, faisant face aux contestations sur sa nationalité congolaise. Un nouvel épisode électoral qui s’ajoute aux enjeux déjà importants de cette présidentielle de 2023.
L’affaire oppose Moïse Katumbi à Noel Tshiani, qui remet en question la nationalité congolaise du candidat. Me Hervé Diakesse, le porte-parole d’Ensemble pour la République, a informé le public de l’évolution récente de cette affaire. Selon ses déclarations, le ministère public a sollicité un délai pour rédiger son avis, prolongeant ainsi la période de suspense quant à la décision finale de la Cour Constitutionnelle.
La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), de son côté, a affirmé que le dossier de Moïse Katumbi était complet et comprenait toutes les pièces requises par l’article 104. Cette déclaration de la CENI semble indiquer une position favorable à la candidature de Katumbi.
Cependant, Noel Tshiani ne l’entend pas de cette oreille. En tant que preuve de ses allégations sur la nationalité de Katumbi, Tshiani a présenté un article de Jeune Afrique. Cela soulève des questions sur l’importance de cette preuve dans le contexte du litige électoral.
La décision de la Cour Constitutionnelle est attendue avec impatience par l’ensemble de la nation. Elle est prévue pour le lundi 30 octobre, et les regards sont tournés vers cette date, qui marquera un nouveau tournant dans le processus électoral de 2023.
Cet épisode souligne une fois de plus l’importance des procédures électorales et des critères de candidature dans un contexte politique où chaque détail est scruté de près. La République démocratique du Congo se trouve à un moment crucial de son histoire, où chaque décision compte dans la construction de son avenir politique.
Par Manassé Kitemoko Kosi