L’opposition en République démocratique du Congo continue de faire face à des défis et à des intimidations de la part du régime en place. Ce samedi 20 mai, lors de la marche de l’opposition, Me Nicolas Lenga, Secrétaire général adjoint d’Envol, dirigé par Delly Sesanga, a été interpellé. Les événements se sont déroulés au niveau du Rond-point Forces, dans la commune de Kasa-Vubu, district de la Funa, lorsque Me Nicolas Lenga a été brutalement arrêté et placé dans le véhicule de la police qui sécurisait les manifestants.
Réaction du porte-parole du Parti Envol
Rodrigue Ramazani, porte-parole du Parti Envol, a vivement réagi à cette arrestation et a exigé la libération immédiate et sans condition du secrétaire général adjoint de leur parti, ainsi que de Lens Omelonga, un autre partisan de Delly Sesanga, qui se trouve actuellement aux mains des services de sécurité.
Il a souligné que le régime actuel, dirigé par Félix Tshisekedi, se montre incompétent et se livre régulièrement à l’intimidation des membres de leur parti. Ces derniers temps, le Parti Envol a subi de nombreuses pertes, notamment avec la disparition de Fabrice Mfuamba à Luiza, ainsi que l’arrestation de Lens Omelonga, responsable de la cellule numérique du parti, qui est actuellement détenu par l’Agence nationale de renseignement (ANR). Aujourd’hui, c’est Me Nicolas Lenga, le secrétaire général adjoint du parti, qui est arrêté simplement pour avoir participé à la marche. Ces événements témoignent clairement de l’acharnement de ce régime envers leur leader, Delly Sesanga, candidat à la présidence de la République. Le Parti Envol exige donc sa libération sans condition.
Répression policière lors de la marche
La marche de l’opposition a été marquée par la répression brutale de la police, qui a fait usage de gaz lacrymogène à plusieurs reprises contre les manifestants se dirigeant vers leur point de rassemblement, YMKA.
Cette répression violente soulève de vives préoccupations quant au respect des droits de l’homme et à la liberté d’expression en République démocratique du Congo. Les membres de l’opposition continuent de se battre pour leurs droits fondamentaux et appellent à la fin de l’intimidation et de la répression politique.