Le rapport final d’évaluation du gouvernement central fait état de plus de 4.000 victimes de la pollution des eaux des rivières Kasaï et Tshikapa recensés dans 13 zones de santé sur les 18 que compte la province du Kasaï. La plupart des victimes souffrent de diarrhée et d’autres maladies sexuellement transmissibles.
Malgré la disparition de la couleur rougeâtre dans les eaux de ces deux rivières, la situation de la population reste toujours préoccupante, a fait savoir, dimanche 29 août, le vice-premier ministre, ministre de l’environnement et développement durable, Eve Bazaiba, à l’issue d’une mission d’évaluation et humanitaire.
Pour y remédier, le gouvernement congolais promet la distribution des médicaments dans les zones affectées, l’aménagement des sources d’eau sur la bande riveraine, la construction des forages, les renforcement de capacité en desserte d’eau potable à la régie de distribution d’eau.
Il sied de noter que la délégation gouvernementale était composée d’experts de la vice-primature à l’environnement et développement durable. La suite des travaux sera suivie par les ministres de la santé, du développement rural, de la pêche et élevage et des affaires sociales.