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Francine MUYUMBA NKANGA dévoile les enjeux critiques du transport aérien congolais

La République Démocratique du Congo (RDC) est actuellement confrontée à une problématique majeure dans le domaine du transport aérien. Cette situation préoccupante affecte directement la vie des Congolais qui, pour se déplacer entre Kinshasa et les provinces, sont contraints d’emprunter des itinéraires détournés, passant par des escales parfois inutiles, telles qu’Addis Abeba, Brazzaville, ou le Rwanda. Cette réalité met en évidence un besoin urgent de résoudre le problème des liaisons aériennes nationales.

Le gouvernement congolais doit agir rapidement pour débloquer les fonds nécessaires à la compagnie nationale aérienne, Congo Airways. Une somme de 33 millions de dollars est requise de toute urgence pour soutenir cette entreprise. Ces fonds sont essentiels pour mettre fin à la situation actuelle qui entrave la mobilité des Congolais, notamment ceux vivant dans les provinces dépourvues de connexions aériennes internationales.

Le projet de débloquer ces 33 millions de dollars comprend l’acquisition de deux avions Airbus A320 en leasing, l’achat de quatre moteurs pour les Airbus existants nommés « Lumumba » et « Laurent-Désiré Kabila », ainsi que des fonds alloués à l’entretien général de l’avion « Kimpa Vita » et au paiement du personnel. Au total, cela représente cinq avions, dont quatre Airbus et un Fokker « Kimpa Vita ».

Actuellement, la compagnie CAA, qui détient le monopole des opérations aériennes, se trouve dans l’incapacité de répondre efficacement à la forte demande en raison de sa flotte insuffisante et de la multiplication des rotations, ce qui nécessite une vigilance accrue en termes d’entretien. Cette situation précaire a un impact significatif sur la mobilité des citoyens et sur l’économie nationale.

En parallèle à ces solutions temporaires, il est impératif que le gouvernement envisage de renégocier le contrat d’achat des avions Embraer. Ce contrat avait été signé avec une société brésilienne, et une avance financière avait déjà été versée. Selon nos informations, le coût d’achat de ces avions s’élève à environ 100 millions de dollars, une somme qui pourrait être aisément extraite du budget global de 16 milliards de dollars dont la propagande gouvernementale fait état.

Il est crucial de noter que l’acquisition des avions pour Congo Airways, bien que réalisable, ne semble pas être une priorité pour le gouvernement congolais. Les Congolais sont contraints de voyager dans des conditions précaires, exposés à des risques évitables, ce qui révèle en premier lieu un problème de gouvernance, un manque de vision et de volonté politique. Il est impératif que les dirigeants congolais abordent ces problèmes de manière proactive, en planifiant et en mettant en œuvre des solutions concrètes pour améliorer la connectivité aérienne du pays et garantir la sécurité des voyageurs.

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