Par Felly Manku, Correspondant pour Bisonews.cd
La situation au Proche-Orient continue de susciter de vives préoccupations internationales, alors qu’un million de personnes ont été déplacées en une semaine dans la bande de Gaza à la suite de l’escalade des hostilités entre Israël et le Hamas. Les États-Unis, tout en exprimant leurs inquiétudes, redoutent également une possible implication de l’Iran dans ce conflit complexe.
Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, a déclaré lors d’une interview à la chaîne CBS que les États-Unis ne pouvaient pas écarter l’hypothèse d’une implication de l’Iran dans le conflit entre Israël et le Hamas. Il a souligné la nécessité de se préparer à toutes les éventualités. Cette déclaration s’inscrit dans un contexte de craintes croissantes quant à l’élargissement du conflit et de ses conséquences potentiellement désastreuses.
La ville israélienne de Sdérot, située à la frontière de la bande de Gaza, est actuellement évacuée en prévision d’une éventuelle offensive terrestre contre le Hamas. Sdérot, qui compte environ 30 000 habitants, est régulièrement la cible de tirs de roquettes depuis la bande de Gaza. Le 7 octobre, la ville a été le théâtre d’infiltrations par des hommes armés du Hamas, provoquant la mort de nombreux civils.
La Chine a exprimé son soutien au peuple palestinien dans sa quête de droits nationaux et a déclaré que la racine profonde du conflit réside dans le non-respect du droit du peuple palestinien à la souveraineté. Cette déclaration intervient dans un contexte où la communauté internationale cherche des moyens de résoudre le conflit qui a entraîné le déplacement massif d’un million de personnes à Gaza.
L’ONU, par le biais de l’agence UNRWA, a indiqué que la guerre qui a éclaté après l’attaque du Hamas le 7 octobre a entraîné le déplacement d’environ un million de personnes dans la bande de Gaza. Le nombre de déplacés continue d’augmenter, avec des conséquences humanitaires dévastatrices.
Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, poursuit ses efforts de médiation dans la région. Il retournera en Israël pour sa deuxième visite en moins d’une semaine, après avoir visité six pays arabes. Cette médiation vise à mettre fin au conflit qui a déjà causé la mort de milliers de personnes et déplacé des centaines de milliers d’autres dans la bande de Gaza.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Habdollahian, a averti que personne ne pouvait garantir le contrôle de la situation si Israël lançait une offensive terrestre à Gaza. Cette déclaration souligne la complexité de la situation et les multiples acteurs impliqués.
Le pape François a lancé un appel urgent à l’ouverture de couloirs humanitaires pour les habitants de la bande de Gaza, soulignant la nécessité de respecter le droit humanitaire et de protéger les civils, en particulier les enfants, les malades et les personnes âgées.
La cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, s’est rendue à l’hôpital d’Ashkelon pour rencontrer des victimes de l’attaque du Hamas. Elle a exprimé la solidarité de la France avec Israël et a souligné l’importance de soigner les enfants pour l’avenir.
La situation demeure volatile, avec des échanges de tirs à la frontière entre Israël et le Liban, ainsi que des frappes aériennes en Syrie. Les États-Unis ont annoncé l’envoi d’un second porte-avions en Méditerranée orientale pour dissuader toute escalade des hostilités.
La crise au Proche-Orient continue de susciter des inquiétudes et de mobiliser les efforts diplomatiques internationaux. Il est essentiel de surveiller de près l’évolution de la situation et de travailler en vue d’une résolution pacifique de ce conflit meurtrier.