La marche prévue par l’opposition congolaise a suscité un débat dans la sphère publique nationale. Dans une interview avec un groupe de journalistes, le Ministre de la Communication et Médias et porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, a apporté des éclaircissements sur plusieurs sujets qui touchent la vie nationale. L’un des points abordés a été le report de la marche de l’opposition.
Malheureusement, certains laboratoires se servent des réseaux sociaux pour manipuler l’opinion en diffusant des allégations trompeuses sur le Gouvernement et les opposants, en particulier Moïse Katumbi. Mais, le ministre Patrick Muyaya a qualifié ces allégations de fausses et a éclairé la population sur la vérité.
Il a rappelé que c’était le Président Tshisekedi, en collaboration avec le Président Kabila, qui avait facilité le retour de Moïse Katumbi au pays après trois ans d’exil en Europe, suite à sa condamnation en République Démocratique du Congo. Le président national du parti « Ensemble pour le Changement » avait obtenu son passeport biométrique congolais à l’ambassade de la RDC en Belgique, avant de revenir au pays en mai 2019, soit quatre mois après l’arrivée de Félix Tshisekedi au pouvoir.
#RDC : Entre les journalistes et les hommes politiques qui influencent qui ? Pour de besoin de justice et de qualité de débat, les journalistes devraient s’abstenir d’étaler leurs opinions partisanes auquel cas ils doivent quitter le métier. Extrait entretien à bâtons rompus avec… pic.twitter.com/P9UAkF9T9l
— Patrick Muyaya (@PatrickMuyaya) May 14, 2023
Cependant, certains congolais s’inquiètent du manque de reconnaissance de Moïse Katumbi envers le président actuel, qu’il a récemment appelé « son frère » au sein de l’Union Sacrée. En effet, les citoyens reprochent à Moïse Katumbi d’avoir laissé la province du Katanga dans le chaos après plus d’une décennie de sa gestion. Par conséquent, il ne serait pas en mesure de critiquer à juste titre la situation sociale du pays.
De même, Matata Ponyo est cité dans un dossier de détournement de fonds alloués au projet « Bukangalonzo« . Les congolais ne croient pas qu’il soit légitime pour lui de donner des leçons au gouvernement sur les questions financières.
Quant à Delly Sessanga, il est reproché d’avoir participé aux activités rebelles dans l’Est, qui ont déstabilisé le pays à une certaine époque de son histoire. Les citoyens estiment qu’il est mal placé pour critiquer le gouvernement sur la question de la sécurité, surtout au moment où le Chef de l’État travaille dur pour trouver des solutions diplomatiques et militaires adaptées à la situation actuelle du pays.
En somme, la marche de l’opposition en République Démocratique du Congo soulève de nombreuses questions et préoccupations. Il est important que les citoyens soient informés de la vérité et fassent preuve de discernement pour ne pas tomber dans la manipulation de certaines forces obscures.