Par Horty Kamete, la correspondante de la ville de Kisangani
Kisangani, RDC – Ce mardi 4 octobre, une étape cruciale dans le domaine de l’agriculture a été franchie dans la ville de Kisangani. Les membres de la COCUCT, en collaboration avec une entreprise locale, ont entamé la production de semoule de maïs. C’est un projet d’envergure qui promet de contribuer à la sécurité alimentaire de la région, tout en s’inscrivant dans le cadre plus vaste de la valorisation des forêts dégradées de la République démocratique du Congo (RDC).
Monsieur Dominique Kasimba, coordonnateur de la COCUCT, a partagé cette nouvelle lors d’une déclaration officielle. Il a souligné que cette récente initiative était le fruit d’un travail acharné et d’une vision commune. Une nouvelle minoterie, avec une capacité de production de 4 à 5 tonnes par jour, a été mise en place pour soutenir cette entreprise. Les membres de la coopérative ont consacré leurs efforts à la culture de maïs hybride sur une superficie totale de 300 à 400 hectares pendant la saison B, avec des rendements pouvant atteindre 6 tonnes par hectare. Le but ultime de cette entreprise est de répondre aux besoins alimentaires en priorité de la population locale à Kisangani, puis de s’étendre jusqu’à la capitale, Kinshasa.
Le coordonnateur de la COCUCT, Dominique Kasimba, a insisté sur le fait que cette initiative s’inscrit parfaitement dans l’élargissement du projet du gouvernement central, en partenariat avec le ministère de l’Agriculture et d’autres acteurs majeurs du secteur agricole. Ce projet ambitieux vise avant tout à valoriser les forêts dégradées en RDC, un enjeu environnemental et économique crucial pour le pays.
Ce projet de production de semoule de maïs est bien plus qu’une simple entreprise agricole. Il s’agit d’une étape importante vers la promotion de l’agriculture durable et de la sécurité alimentaire dans la région. En mettant l’accent sur la culture du maïs hybride, les agriculteurs locaux contribuent non seulement à la disponibilité d’une denrée alimentaire de base, mais aussi à l’amélioration des techniques agricoles et à la diversification des cultures.
Cette initiative est également en phase avec les efforts nationaux et internationaux visant à lutter contre la déforestation et à promouvoir une exploitation forestière durable. En valorisant les forêts dégradées, ce projet contribue à la préservation de la biodiversité et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, ce qui est essentiel pour l’avenir de notre planète.
En conclusion, la production de semoule de maïs à Kisangani est bien plus qu’une simple entreprise agricole. C’est une étape historique vers un avenir plus durable et plus prospère pour la RDC. Cette initiative mérite d’être saluée pour son impact positif sur l’environnement et la sécurité alimentaire, et elle incite à l’optimisme quant à l’avenir de la région.

