Ce mercredi 13 septembre, la ville de Goma a répondu à l’appel de Wazalendo à observer une Journée Ville Morte, entraînant un changement notable dans le paysage urbain. La circulation sur la route Goma-Sake, qui est l’artère principale de la ville, se déroule actuellement de manière plus discrète que d’habitude, témoignant de l’adhésion à cette action citoyenne.
Les rues autrefois animées de Goma sont aujourd’hui paisibles, avec des activités socio-économiques suspendues pour la journée. Les commerces ont baissé leurs rideaux, les écoles ont fermé leurs portes, et les habitants ont choisi de se joindre à cette initiative visant à faire entendre leur voix et à exprimer leur mécontentement.
Cette Journée Ville Morte est un témoignage du pouvoir de mobilisation de Wazalendo et de son impact sur la vie quotidienne des citoyens. Elle vise à attirer l’attention sur les préoccupations et les revendications qui touchent la population locale, mettant en lumière les défis économiques et sociaux auxquels elle est confrontée.
Les autorités locales ont réagi avec prudence face à cette mobilisation citoyenne, cherchant à maintenir l’ordre public tout en respectant le droit des citoyens à s’exprimer pacifiquement. Les forces de sécurité sont déployées dans la ville pour prévenir tout incident.
Il reste à voir quel impact cette Journée Ville Morte aura sur les décisions politiques et les actions futures des autorités locales. Pour l’instant, elle sert de rappel puissant du pouvoir du peuple de Goma à se rassembler pour défendre ses droits et à faire entendre sa voix dans le débat public.
La Journée Ville Morte de ce mercredi 13 septembre à Goma montre que la société civile demeure un acteur influent dans la vie politique et sociale de la République démocratique du Congo, rappelant aux autorités que les préoccupations de la population ne peuvent être ignorées. Cette mobilisation citoyenne continue de susciter l’attention et de mettre en lumière les problèmes pressants auxquels la région est confrontée.