Par Manassé Kitemoko Kosi
Dimanche dernier, un événement d’importance a marqué les 26 chefs-lieux des provinces de la République Démocratique du Congo, où pas moins de 10 300 aspirants ont participé à un test écrit déterminant pour leur admission à l’École nationale d’administration (ENA). Le lancement officiel de cette épreuve a été orchestré par le ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, depuis l’enceinte solennelle de l’Université protestante au Congo (UPC) à Kinshasa.
Le défi intellectuel auquel ont été confrontés les candidats était une dissertation stimulante portant sur la question centrale : « En quoi la modernisation de l’administration et l’innovation du service public peuvent-elles renforcer l’autorité de l’État ?« . Un sujet qui souligne l’importance de repenser les mécanismes administratifs pour soutenir et consolider l’autorité gouvernementale.
Après cette première étape, les candidats devront faire face à d’autres épreuves, dont l’entretien, qui mettra en lumière leurs compétences non seulement en réflexion écrite mais aussi en communication orale. Les épreuves successives constitueront un processus sélectif visant à déterminer les 100 jeunes talents qui auront le privilège d’intégrer l’ENA.
Cette démarche rigoureuse souligne l’engagement du gouvernement à assurer une formation de qualité pour les futurs acteurs de l’administration publique. L’ENA, en tant qu’institution renommée, se positionne comme le creuset où se forment les leaders qui façonneront le paysage administratif de la RDC dans les années à venir.
L’attente est désormais palpable pour les candidats, alors que chaque épreuve représente une opportunité de démontrer leurs compétences et leur compréhension des enjeux liés à la modernisation de l’administration. Les 100 lauréats futurs deviendront les architectes du changement, appelés à jouer un rôle clé dans le renforcement de l’autorité de l’État par des pratiques administratives innovantes.
Par Manassé Kitemoko Kosi