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Guerre de l’Est, l’ONU hypocrite ?

Comme de coutume, cette fois-ci, après les bombardements de Tchanzu et d’autres cités voisines en territoire de Rutshuru par le M23, lesquels ont coûté la vie à deux écoliers, l’ONU a émis son traditionnel communiqué dans lequel, elle se dit préoccupée par le regain de violences ayant provoqué la mort de deux élèves. Elle exhorte par la même circonstance tout le monde à la cessation des hostilités en suivant la voie du dialogue de Nairobi sous la conduite du président Uhuru Kenyatta.

La tradition a été une fois de plus respectée comme dit précédemment. L’ONU console les victimes en faisant semblant de condamner alors que les morts se comptent quotidiennement par dizaine, en Ituri et au Nord-Kivu sous son nez et sa barbe.

Il faut rappeler ici que l’organisation des nations unies, est présente en RDC depuis près de 25 ans déjà à travers la MONUSCO, l’une des grandes missions dans le monde, envoyée au Congo pour la protection des civils en temps de guerre selon le chapitre 7 de l’organisation planétaire. Curieusement, l’Est de la République Démocratique du Congo offre chaque jour qui passe, l’horreur, les morts se comptent en série, les violences sexuelles n’en parlons pas. Aussi étonnant que cela puisse être, plusieurs casques bleus ont été pris la main dans le sac, cités dans le traffic des minerais de sang, les violences sexuelles et autres abus reconnus aux hommes armés.

Il faut ajouter sur ce point que pour avoir goûté au miel, le départ tant réclamé de la MONUSCO devient sujet à débat. Or, la situation de l’Est de la République Démocratique du Congo demeure complexe tant les multinationales aussi sont citées dans le trafic de minerais de sang. Derrière ce scénario se cache tout un système déterminé à pérenniser le chaos. L’ONU doit cesser de jouer à l’hypocrite au moment où, elle a toutes les données sur le drame de l’Est et peut agir en termes de solution.


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