Fortunat Biselele, ancien conseiller privé du Chef de l’État Félix Tshisekedi, est sorti de la prison centrale de Makala ce jeudi 13 avril, pour des raisons de santé. Son état de santé se serait gravement détérioré, ce qui était prévisible. Il restera dans une structure de santé jusqu’à sa guérison, selon ses proches.
Fortunat Biselele était l’un des principaux intermédiaires entre le pouvoir de Kinshasa et Kigali depuis l’arrivée de Félix Tshisekedi au pouvoir. Il a été accusé d’atteinte à la sûreté nationale après avoir fait des révélations dans une interview accordée à la BBC sur le contenu des accords signés dans le cadre d’exploitation des minerais entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame.
La santé des prisonniers politiques en RDC
Le cas de Fortunat Biselele est malheureusement loin d’être isolé en République Démocratique du Congo (RDC). De nombreux prisonniers politiques souffrent de problèmes de santé en raison de conditions de détention précaires et de soins de santé insuffisants.
Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a exprimé à plusieurs reprises son inquiétude concernant la situation des prisonniers politiques en RDC. Il a appelé à ce que les détenus soient traités avec humanité et dignité, conformément aux normes internationales.
Les autorités congolaises doivent veiller à ce que les détenus politiques aient accès à des soins de santé adéquats et à un traitement juste et équitable conformément aux normes internationales. Cela est essentiel pour garantir que la détention n’est pas utilisée comme une forme de répression politique.
Conclusion
La libération de Fortunat Biselele pour des raisons de santé est un rappel poignant de la situation difficile des prisonniers politiques en RDC. Il est important de s’assurer que tous les détenus politiques ont accès à des soins de santé adéquats et à un traitement juste et équitable conformément aux normes internationales. Les autorités congolaises doivent veiller à ce que les détenus soient traités avec humanité et dignité, sans discrimination ni harcèlement.