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ASPROCOM243 : une nouvelle direction élue à Kinshasa pour structurer la profession

Kinshasa, 11 octobre 2025. L’Association des Professionnels de la Communication et du Marketing de la RDC (ASPROCOM243) a élu un nouveau bureau exécutif lors de son Assemblée Générale Élective tenue au Silikin Village. Les membres ont confié à cette équipe le mandat de consolider l’organisation interne, de relancer les activités et d’affirmer la place du secteur dans la vie économique et sociale.

L’Assemblée s’est déroulée sous le signe du rassemblement. À l’issue du vote, Grace Wilfreid Monzele E. a été porté à la présidence. Il sera épaulé par Étienne M’libwa, vice-président chargé de la stratégie, et par Djessy Bukasa Tshimbalanga au secrétariat général. La trésorerie revient à Lynn Mazianda Samba. La communication externe et les relations partenariales seront conduites par Samantha-Pascale Kamba, avec l’appui d’Yves-Montand Kojan comme adjoint. L’animation des événements et des partenariats est confiée à Joséphine Mawete Zola, tandis que la formation et le développement professionnel relèvent de Patrick Mbala Nsimba.

Dès son adresse inaugurale, le président élu a posé un cap. Sa feuille de route s’articule autour de « COVOT » : Cohésion, Opportunités, Valorisation, Organisation, Transparence. Le message est clair : rassembler les professionnels, créer des passerelles avec les entreprises et les institutions, rendre lisibles les pratiques, renforcer l’éthique et la gouvernance interne. « Unissons nos forces, partageons nos idées, et portons haut les couleurs de notre métier », a lancé Grace Wilfreid Monzele E., en appelant à l’implication de chaque adhérent.

Ce que change ce vote pour la filière communication

Le secteur de la communication et du marketing pèse sur l’emploi, l’image des institutions et la qualité du débat public. Une association mieux structurée peut servir d’interface avec les pouvoirs publics, défendre les droits des professionnels, et encourager des standards utiles aux entreprises, aux médias, aux ONG et aux citoyens. La promesse d’une montée en compétences s’appuie sur des objectifs immédiats : réactiver les commissions, programmer des formations, clarifier les services aux membres. La priorité est aussi de rétablir des habitudes de travail collectif : rencontres régulières, partage de ressources, coordination des événements.

Sur le moyen terme, le bureau annonce une ambition plus large : asseoir un cadre professionnel reconnu, capable d’encadrer les pratiques et d’appuyer la régulation du marché. L’idée est d’installer des repères simples : quelles qualifications pour quels métiers, comment certifier des compétences, comment prévenir les conflits d’intérêts. La transparence financière et la publication de rapports d’activités sont évoquées comme garde-fous de la confiance.

Cette orientation répond à une préoccupation partagée par les acteurs de la filière : l’hétérogénéité des pratiques, la dispersion des tarifs, la concurrence informelle et l’insuffisance de formation continue. En renforçant la cohésion, l’ASPROCOM243 veut soutenir l’employabilité des jeunes diplômés, encourager la montée en qualité des contenus et améliorer la relation entre agences, annonceurs et institutions publiques. Pour la société civile, l’enjeu tient à la qualité de l’information délivrée au public, à la sobriété des messages commerciaux et à la conformité aux règles de protection des consommateurs.

Le bureau entend également se positionner comme relais de la veille sectorielle : évolution des usages numériques, nouvelles règles de la publicité, statut des créateurs de contenus, droits d’auteur. L’ambition affichée est de proposer des outils pratiques : modèles contractuels, guides méthodologiques, référentiels de formation, fiches de bonnes pratiques sur la protection des données et la communication responsable.

Créée en 2024, l’ASPROCOM243 rassemble des spécialistes issus d’agences, d’entreprises et d’institutions dans les domaines de la communication, du marketing, du numérique, des relations publiques, de la publicité et de l’événementiel. Née d’un groupe d’échanges fondé en 2018 par des professionnels congolais, l’association s’est imposée comme un espace d’entraide autour de l’excellence et de l’éthique. Basée à Kinshasa, elle dit vouloir soutenir les talents congolais, promouvoir des pratiques alignées avec le droit et encourager des partenariats utiles à l’économie locale.

La nouvelle équipe reprend ainsi le dossier à un moment clé pour la profession. La multiplication des plateformes numériques, l’exigence de transparence des consommateurs et la nécessaire discipline contractuelle imposent des repères stables. La feuille de route « COVOT » fixe un cadre : rassembler, structurer, rendre compte. À court terme, les membres attendent surtout des actions visibles : calendrier d’activités, offres de formation, clarifications statutaires. La crédibilité du mandat se jouera dans cette capacité à transformer l’intention en résultats et à donner aux praticiens un environnement de travail prévisible, lisible et utile au public.

— M. KOSI

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