Le Maire de Goma, le Commissaire Supérieur Principal Faustin Kapend, a émis un décret catégorique aujourd’hui, rejetant la proposition d’une « journée ville morte » qui était prévue pour le mercredi 13 septembre par divers mouvements citoyens. Cette manifestation, qui avait pour but de marquer une protestation véhémente contre le massacre tragique perpétré par les éléments de la Garde Républicaine le 30 août dernier, ayant entraîné la perte tragique de plus de 50 vies civiles innocentes, visait également à rendre hommage aux victimes de cette tragédie.
La décision du maire de Goma intervient dans un contexte de deuil et de colère qui ébranle profondément la communauté locale depuis le funeste événement du 30 août. La brutalité de l’attaque menée par les éléments de la Garde Républicaine a laissé la ville dans un état de choc et de désolation. Les familles endeuillées pleurent la perte de leurs proches, tandis que la communauté dans son ensemble réclame justice.
Le Commissaire Supérieur Principal Faustin Kapend a expliqué la raison sous-jacente à sa décision d’interdire la journée ville morte en arguant que la sécurité publique et la paix civile doivent prévaloir en ces temps difficiles. Il a appelé au calme et à la retenue, soulignant que des actions précipitées pourraient exacerber davantage la situation déjà tendue à Goma.
Cependant, les mouvements citoyens qui avaient initialement prévu cette journée de mobilisation n’ont pas encore réagi à cette interdiction. Ils ont maintenu leur position sur l’importance de manifester pour exprimer leur mécontentement face à l’impunité et à la violence excessive des forces de sécurité.
La communauté internationale suit de près la situation à Goma, exprimant sa préoccupation quant à la nécessité d’une enquête transparente et équitable sur les événements du 30 août, ainsi qu’à la mise en place de mesures visant à prévenir de futurs abus de pouvoir.
Le drame qui a secoué Goma a profondément marqué la ville, faisant naître un besoin urgent de guérison et de réconciliation. Alors que les habitants continuent de se remettre du traumatisme de cette tragédie, l’interdiction de la journée ville morte soulève des questions cruciales concernant le droit à la liberté d’expression et de manifestation dans un contexte de deuil national.