AccueilA la UneL'affaire Stanis Bujakera...

L’affaire Stanis Bujakera : Un journaliste en quête de justice et de liberté

La prison de Makala à Kinshasa retient toujours Stanis Bujakera derrière ses murs. Le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe a, quant à lui, réitéré son refus de l’octroi d’une libération provisoire lors de sa séance du lundi dernier. Plongeons dans cette situation complexe qui perdure.

Il y a un peu plus de quinze jours, Stanis Bujakera fut appréhendé à l’aéroport de Kinshasa. Le 15 septembre dernier, le tribunal de paix, dans le cadre d’une enquête en cours, avait émis une ordonnance de détention pour une période de 15 jours. Cette décision avait immédiatement fait l’objet d’un appel de la part de la défense.

La rétention de Stanis Bujakera a généré un vaste élan de solidarité à l’échelle nationale et internationale. Des personnalités officielles, des organisations de la société civile, des membres de la presse, ainsi que de nombreux acteurs divers se sont unis en un choeur retentissant exigeant sa libération sous le mot d’ordre #FreeStanis.

Les charges qui pèsent contre Stanis sont nombreuses et graves, incluant les accusations de « faux en écriture », « falsification de sceaux de l’État », « diffusion de fausses informations », et « transmission de messages trompeurs et en violation de la loi ». Il risque une peine de prison pouvant s’étendre jusqu’à dix ans, voire davantage.

Le journaliste se trouve impliqué dans une affaire liée à un article publié par Jeune Afrique, article qu’il n’a pas signé. Ce dernier relatait une note attribuée à l’ANR mettant en cause les services de renseignements militaires dans l’assassinat de Cherubin Okende, un ancien ministre et porte-parole du parti de l’opposant Moïse Katumbi.

La situation de Stanis Bujakera demeure extrêmement préoccupante, et les appels à sa libération continuent de croître en nombre et en intensité. Nous demeurons vigilants face à cette affaire, dans l’espoir que la justice prévale et soit rendue avec équité. Nous nous engageons à suivre cette affaire de près et à tenir le public informé au fur et à mesure de son développement.

Soyez averti chaque fois que nous publions quelque chose de nouveau !

continuer la lecture

Goma menacée : les FARDC résistent face aux offensives du M23

Les combats intenses opposant les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) au groupe rebelle du M23, ce vendredi 24 janvier, rappellent une fois de plus la fragilité de la situation sécuritaire dans les environs de Goma, au Nord-Kivu. Les affrontements se concentrent sur deux axes stratégiques : Kibumba, dans le territoire de Nyiragongo, et Sake, dans le Masisi, où les tensions restent à leur comble.

Goma : l’insécurité force les écoles à fermer leurs portes face aux affrontements entre FARDC et M23

Les affrontements entre les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et le groupe rebelle M23 plongent la région de Goma dans une situation de tension croissante. Ce conflit ne se limite pas aux pertes humaines ou aux déplacements de populations. Il s’insinue également dans des aspects essentiels de la vie quotidienne, comme l’éducation, où les écoles peinent à maintenir leurs activités face à l’insécurité.

Iron-Van Kalombo plaide pour des fonds afin de sauver Kabinda de l’érosion

Dans les communes de Kabondo et Kajiba, à Kabinda, chef-lieu de la province de Lomami, l’urgence environnementale impose une mobilisation accrue. Le mercredi 15 janvier 2025, le gouverneur Iron-Van Kalombo Musoko s’est rendu sur place pour évaluer de visu l’impact grandissant des ravins qui menacent désormais la vie quotidienne des habitants. Sur le terrain, il s’est engagé à trouver des solutions concrètes pour contenir ces phénomènes destructeurs.