Le cache-nez, le masque-barrière qui est l’un des moyens les plus efficaces pour se prémunir d’une contamination par le coronavirus ou pour éviter de contaminer les autres est à la base de remou entre les civils et les policiers dans la Kinshasa en RDC.
Dans la ville, le port de cache-nez est obligatoire. Une décision du gouvernement de la ville de Kinshasa mise en place par le gouverneur Gentiny Ngobila, pour lutter contre la propagation de la troisième vague de la COVID-19 qui sévit déjà dans la capitale.
Une décision qui fait malheureusement débat et devient une source des problèmes pas sur son utilité, mais sur sa mise en pratique. Plusieurs civils contestent cette mesure qui selon eux, est d’entre de jeu bafouée par les autorités du pays.
Pour Joslin Tshinkobo , étudiant à l’Université de Kinshasa, cette mesure n’est pas respectée par les autorités qui on eux-mêmes annoncé le caractère obligatoire de port de masque-barrière.
» nous voyons comment ils organisent des fêtes et se promènent de fois sans masque de protection. C’est à eux d’appliquer soigneusement cette mesure et autres qu’ils ont édicté avant de les obliger à la population au travers la police qui elle d’ailleurs, piétine complètement le port de masque » a-t-il déclaré.
Olive Bahati, étudiant à l’Institut supérieur de commerce de Kinshasa, indique que malgré l’aspect salvatrice contre la contagion au coronavirus, les agents de l’ordre qui sont sensés faire respecter le port correct de masque-barrière, dépassent les bornes.
» le port de masque est une mesure importante pour se protéger contre le virus. Il doit maintenant être intériorisé dans l’esprit de chaque congolais. Mais le problème est au niveau de la police qui cause des bavures énormes à cause de l’application correct de cache-nez. Elle va trop loin jusqu’à tuer les gens chose qui n’est pas normal » s’est exclamé l’étudiante.
Une mesure au profit de la police
La police étant chargée à l’observation correct du port de masque, tout contrevenant à cette mesure, devra donc payer une amende de 10.000 francs congolais (5 USD).
Cette mesure est une source de remou dans la relation police-civil occasionnant tout récemment la mort d’un étudiant de l’Université de Kinshasa, tué à bout portant par un policier en plein travail pratique du Cinéma.
Une même situation se produite dans la commune de Bandalungwa, où un policier a abattu son supérieur pendant que celui-ci l’interpellait pour mauvaise conduite sur un passant sans masque.
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