La procédure relative au transfèrement de l’ancien conseiller du Chef de l’Etat en charge de la sécurité, François Beya, de l’ANR à la prison centrale de Makala est « biaisée », dénonce le Collectif qui le soutient. Au cours d’une conférence de presse ce mardi 05 avril, le Collectif redoute un procès « expéditif ».
« Les droits et libertés de François Beya Kasonga sont pour une énième fois violés par une commission qui n’est pas une autorité judiciaire reconnue pour décider du transfèrement de ce dernier vers une prison », dénonce le Collectif.
D’après ce dernier, l’Agence nationale de renseignement cherche à fabriquer des preuves dans le but de déférer François Beya devant la Haute Cour militaire après décision de l’auditeur général.
« L’ANR cherche à fabriquer et monter des faux éléments pouvant être mis à charge de François Beya dans l’unique but de le conduire droit devant un juge et y obtenir une condamnation excessive à la peine capitale », a fait savoir le Collectif.
C’est depuis le 5 février dernier que François Beya a été arrêté dans son domicile par les agents de l’Agence nationale de renseignement (ANR). Depuis, il est détenu et interrogé par ce service de sécurité. Quelques jours après son arrestation, la Présidence de la République avait évoqué une « tentative de déstabilisation des institutions ».
Daniel Aloterembi
congo-press.com