Dans la série de réactions formulées à la suite de la dernière sortie médiatique du président Félix Tshisekedi depuis N’Djamena au Tchad, l’opposant Alain Bolodjwa Ibola s’oppose vigoureusement à la logique de Félix Tshisekedi prédisant un remplissage des maisons carcérales de la République par des personnes habituées aux attaques personnelles ou émettant des avis divergents du pouvoir.
Le coordonnateur de la Nouvelle classe politique de l’opposition et initiateur du parti politique LeBat (Levons-nous et Bâtissons), pense que “le président devrait commencer par identifier le nombre de prisonniers régulièrement en détention en République démocratique du Congo”. Et d’illustrer par le cas de la prison centrale de Makala à Kinshasa, Bolodjwa soutient que les geôliers sont en surnombre, ce qui crée de multiples difficultés d’une bonne administration pénitentiaire. “La prison de Makala a été créée pour héberger deux mille personnes (2.000), aujourd’hui, elle gère plus de 11.000 personnes”, a-t-il déploré au cours de l’émission “Non à la balkanisation” de Jean-Pierre Kayembe.
Le Congo, c’est déjà une prison
Pour Alain Bolodjwa Ibola, il ne sert à rien de créer des nouvelles maisons pénitentiaires du moment que le pays en soi ressemble déjà à une prison. “Pourquoi créer des nouvelles prisons alors que le Congo, c’est déjà une prison”.
Le radical opposant trouve incongrue l’idée consistant à traquer les opposants pour leurs opinions. Il conseille à l’autorité suprême de la République de renoncer à cette politique qui risque, selon lui, de ne pas servir ses intérêts.
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