Le parti politique nouvel élan, Cher au premier ministre honoraire, Adolph Muzito dénonce l’interdiction unilatérale et injustifiée, par les autorités de la ville de Kinshasa, de son meeting prévu le 10 décembre 2022 à Kinshasa, au quartier Camp Luka.
D’après le secrétaire général de cette formation politique, Blanchard Mongomba, ce mode opératoire de l’hôtel de Ville de Kinshasa, dénote de l’autocratie des autorités politiques actuelles. Il estime que l’État de droit ne devrait pas se construire avec ces genres de pratiques.
À cet effet, Blanchard Mongomba dit craindre pour l’avenir de la démocratie et de l’état de droit tant vanté par le pouvoir actuel, le retour de la pensée unique autrefois combattue.
« En principe, l’autorité aurait dû nous écrire pour dire qu’à cette date-là on ne pourrait pas tenir notre activité. Mais jusque avant le jour-j nous étions en contact avec les responsables, on nous a laissé entendre qu’ on devrait organiser l’activité. malheureusement nous arrivons et on constate ce qu’on a constaté. Ils nous ont dit que puisque le Chef parlait, il n’y avait que lui qui devrait parler ce jour-là, alors que dit la constitution par rapport à ça ? Nous sommes une structure privée, on ne représente pas l’État”, déclare Blanchard Mongomba, secrétaire général de Nouvel Élan.
Tout en remerciant le secrétaire général de Nouvel élan pour son sens de responsabilité, le commandant de la police de Camp Luka a indiqué que ce n’est pas la police qui peut refuser qu’il y ait meeting. Mais celui-ci ne fait que l’ordre de sa hiérarchie.
“ Ce n’est pas la police qui peut refuser qu’il y ait meeting. La police ne fait que recevoir de l’ordre émanant de la hiérarchie. Une bonne partie de la police est affectée à la sécurité de l’endroit où le Chef parle en ce moment”, avait déclaré le commandant de la police du Camp Luka.
Initialement prévu en début du mois de décembre, le meeting du parti politique Nouvel Élan d’Adolphe Muzito était reporté suite au deuil national de trois jours décrété par le Chef de l’État, après les massacres de Kishishe.
Cette activité avait été reprogrammée le samedi 10 décembre au même endroit,mais une fois de plus n’a pas pu avoir lieu au motif que le Chef parlait devant les élus.
Il sied de signaler que, le parti de Adolphe Muzito voulait, à travers ce meeting, mobiliser et sensibiliser la population sur l’agression dont est victime la République démocratique du Congo en insistant sur les 10 recommandations de cette famille politique, lesquelles permettront à mettre fin à la guerre dans l’Est, sensibiliser sur leur offre politique dans son volet titrisation des terres.