Situation alarmante dans le secteur de l’immobilier à Kinshasa, les locataires dénoncent une absence totale de régulation et des prix exorbitants fixés à leur insu par des propriétaires peu scrupuleux.
Selon les Mouvements Nationaux des Consommateurs Lésés, ce secteur crucial semble échapper totalement au contrôle du pouvoir public. Les loyers ont atteint des sommets inquiétants, allant jusqu’à 800$, 1.000$, 2.000$ voire 5.000$, rendant la vie de la majorité des Kinois insupportable.
Les témoignages de locataires en détresse sur les réseaux sociaux sont nombreux. L’un d’eux déplore : « Les bailleurs font la loi et fixent les prix sans que nous ayons connaissance des critères qui les guident. » Une autre voix s’élève pour dénoncer : « Le pouvoir public est complice de cette situation. Aucun service ne contrôle ce domaine, c’est une irresponsabilité publique qui s’apparente à une complicité. »
Les autorités semblent impuissantes face à cette spéculation foncière dévastatrice dans la capitale congolaise. La classe bourgeoise semble échapper à ces préoccupations, tandis que la majorité des Kinois souffrent dans leur quête de logements décents. L’absence de concurrence de la part de l’État laisse libre cours aux abus des bailleurs qui profitent d’une demande énorme pour imposer des tarifs hors normes.
Il est temps que des mesures efficaces soient mises en place pour réguler ce secteur vital de l’économie et protéger les citoyens des abus immobiliers. Une meilleure maîtrise du marché de l’immobilier est nécessaire pour permettre à tous les Kinois de vivre dans des conditions décentes et à un coût raisonnable. Le respect des droits des locataires et une transparence accrue sur les critères de fixation des loyers sont des étapes essentielles vers une solution pérenne à cette crise immobilière.