Kisangani, le 9 octobre – Une icône de la mobilité urbaine, le taxi-vélo TOLEKA, s’éteint peu à peu dans les rues animées de Kisangani. Jadis, ces vaillants chauffeurs à deux roues sillonnaient la ville, offrant un moyen de transport unique et pratique. Cependant, aujourd’hui, leur présence est de plus en plus éclipsée par la concurrence impitoyable des motos et des voitures sur les grandes artères de la cité.
Là où le TOLEKA avait l’habitude de régner en maître, des endroits tels que le marché IAT, LIMANGA YA BALESE, Litoi, Djubudjubu, ou Djubin sont encore les témoins de son service. Cependant, cette empreinte précieuse est en train de s’effacer rapidement de la mémoire collective.
Au lieu de considérer le TOLEKA comme un simple vestige du passé, peut-être devrions-nous envisager de lui rendre hommage d’une manière qui reflète sa contribution significative à la mobilité urbaine. La construction d’un mémorial dédié à ces chauffeurs dévoués serait une manière de préserver leur mémoire et de reconnaître leur impact sur la vie quotidienne des habitants de Kisangani.
Le témoignage d’un chauffeur de TOLEKA, Jean-Pierre Kizito : « Pendant des années, nous avons été les artères battantes de cette ville, offrant un service fiable et abordable. C’est triste de voir notre métier perdre de son éclat, mais un mémorial pourrait aider à conserver notre héritage. »
Le déclin du TOLEKA ne signifie pas seulement la fin d’une époque de transport unique à Kisangani, mais il soulève également des questions sur l’avenir de la mobilité dans la ville. Les autorités locales et les décideurs devraient peut-être considérer des solutions innovantes pour combler le vide laissé par le TOLEKA et offrir aux habitants des options de transport qui répondent à leurs besoins.
En conclusion, le TOLEKA peut être en train de disparaître des rues de Kisangani, mais il reste dans nos cœurs en tant qu’icône de la mobilité urbaine. La construction d’un mémorial en son honneur serait un geste symbolique, rappelant à tous l’importance de préserver notre patrimoine culturel et de reconnaître ceux qui ont contribué à façonner notre ville.
Horty Kamete Correspondante Kisangani